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Formé à Anvers dans l'atelier d'Abraham Janssens, émule du Caravage à Rome, adepte de Guido Reni à Venise, peintre collectionneur, mais aussi expert et marchand d'art, Nicolas Régnier fut sans nul doute l'un des artistes les plus atypiques de son époque.
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Model | 9782903239374 |
Artist | Nicolas Régnier |
Author | Annick Lemoine |
Publisher | Arthena |
Format | Relié |
Number of pages | 448 |
Language | Français |
Dimensions | 240 x 320 millimètres |
Technique(s) | 385 illustrations dont 105 en couleurs |
Published | 2007 |
Formé à Anvers dans l'atelier d'Abraham Janssens, émule du Caravage à Rome, adepte de Guido Reni à Venise, peintre collectionneur, mais aussi expert et marchand d'art, Nicolas Régnier fut sans nul doute l'un des artistes les plus atypiques de son époque.
Arrivé à Rome, vers 1618-1619, il s'imposa avec Baburen, Vouet ou Valentin, comme l'un des principaux représentants du caravagisme. Rapidement admis au sein des plus prestigieuses institutions romaines, en 1623 à la congrégation des Virtuosi al Pantheon, en 1624 à l'Académie de Saint-Luc, Nicolas Régnier fut surtout à Rome le peintre du célèbre marquis Vincenzo Giustiniani, l'un des amateurs ples plus éclairés de son temps.
Héritier de l'art provocateur des Caravage, avec des compositions d'un naturalisme intransigeant, au clair-obscur violemment contrasté, Régnier se fit peu à peu le chantre d'un caravagisme élégant et sophistiqué. Le peintre se plaît à décrire les surfaces sensibles, la chair ou les étoffes luisantes, les effets de matière et de lumière, l'exécution est brillante, la matière savoureuse, le geste ample et virtuose. Fidèle à la leçon du Caravage, il décline le répertoire novateur du maître - diseuse de bonne aventure, scène de taverne, mythologie scabreuse - et invente des iconographies audacieuses.
Mais à Venise, où il s'installa en 1626, Nicolas Régnier, désormais sensible au classicisme bolonais, s'orienta vers une peinture d'un extrême raffinement, mêlant dans un contraste déroutant, érotisme et mélodrame. Sa renommée était considérable. Peintre de grands retables, il poursuivit parallèlement une active carrière de portraitiste qui le fit rechercher des principales cours d'Italie. Les années vénitiennes furent aussi les riches heures du marchand d'art. Régnier dès la fin des années 1630, s'affirma comme l'un des principaux courtiers de la place de Venise, capable de négocier au nom du duc de Mantoue le très célèbre Véronèse des pères servites - le Repas chez Simon - aujourd'hui à Versailles, ou de vendre en bloc à l'ambassadeur d'Angleterre , vingt-trois tableaux de grands maîtres.
Connaisseur réputé, Régnier fut aussi un collectionneur passionné. A la fin de sa vie, il pouvait s'énorgueillir d'avoir réuni dans son cabinet des chefs-d'oeuvre de premier ordre, des tableaux de Giorgone, Dürer, Titien, Guido Reni ou Rubens. Selon une triple perspective, l'étude d'Annicke Lemoine reconsidère l'ensemble des activités de Nicolas Régnier, celle du peintre, du marchand et du colelctionneur.
L'auteur propose une nouvelle interprétation de la place de Régnier au sein du mouvement caravagesque et éclaire d'un jour nouveau son rôle dans le renouvellement de la peinture vénitienne. Chemin faisant, Régnier apparaît comme l'auteur d'une oeuvre complexe, en écho avec débats lettrés de son temps, depuis le spéculations néo-stoïciennes du cénacle du marquis Giustiniani jusqu'aux revendications libertines de la célèbre Academia degli Incogniti à Venise. Attentive aux apports de l'histoire sociale de l'art, l'analyse détaillée du milieu de Régneir dévoile les ambitions du peintre et ses stratégies de l'excellence, couronnées vers 1644 par l'obtention d'un brevet exceptionnel de ''peintre du roi de France en Italie''. 385 illustrations, dont 105 en couleur.
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