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Published on Wednesday 10 July 2024
Une importante rétrospective consacrée à Lucio Fontana, un grand nom de l’art moderne, un artiste figuratif et informel, un homme classique et futuriste…
Pierre Soulages a rencontré Lucio Fontana (1899-1968) dont il admirait la singularité. Aux côtés de Joan Miró, Fernand Léger, Yves Klein, Lucio Fontana est un artiste, plus sculpteur que peintre sans doute, que Soulages voyait bien un jour exposé dans son musée. Un idéaliste.
L'exposition propose un voyage dans l’ensemble de l’œuvre de Fontana, avant et après la Guerre, en Argentine et en Italie, une évocation de sa variété créatrice : peintures, papiers, sculptures, céramiques et installations lumineuses et spatiales.
Le parcours se fonde sur le concept d’intuition du futur dans l’œuvre de Lucio Fontana, du renouvellement du statut de l’art, sur les oppositions entre le matériel et l’immatériel, sur l’attraction et la répulsion du concept d’utopie. Sculptures, œuvres sur toile et sur papier, environnements, plus de quatre-vingt œuvres seront réunies.
La société imaginée par l’artiste au cours des années quarante et cinquante comme le modèle d’un monde futur dominé par les conquêtes de l’espace, semble avoir atteint, du moins pour partie, son but avec l’arrivée des premiers astronautes dans le cosmos au cours des années soixante. Au moyen de son art, l’artiste s’estimait alors satisfait d’avoir eu l’intuition des éternelles contradictions entre le matériel et l’immatériel, d’avoir travaillé sur l’idée d’infini, prévoyant qu’un jour l’être humain y rencontrerait son destin.
Le public pourra découvrir au-delà des Concetti Spaziali (les concepts spatiaux), avec les Attese (les fentes) et les Buchi (les trous), un artiste figuratif et informel, un homme classique et futuriste…
L’exposition présente également deux Ambienti spaziali : celle aux néons aux lignes incurvées, les arabesques de la IX° Triennale de Milan de 1951 - reconstituée spécialement pour l’exposition - et celle de la Galleria del Deposito de Genève, 1967 (musée d’art contemporain de Lyon). En 1951, à Milan, Fontana travaillait en collaboration avec son ami l’architecte Luciano Baldessari et son collaborateur Marcello Grisotti : le néon voyait le jour, un médium issu de l’industrie, une source de lumière agissant émotionnellement sur le spectateur dans un espace autre.
Informations pratiques :
• Catalogue d'exposition Lucio Fontana. Il y a bien eu un futur, éd. Gallimard / Musée Soulages
• Musée Soulages : Jardin du Foirail, avenue Victor Hugo,12 000 Rodez
• Ouvert du Mardi au vendredi : 10h-13h et 14h-18h. Samedi et dimanche: 10h-18h. Juillet et août : du lundi au dimanche : 10h-18h
• Tarifs : 12€ / 10€ / gratuit