[...] Picasso aimait à dire, à propos de ceux qui estimaient que les peintures de son grand âge était l’œuvre d’un vieillard, sénile, n’ayant plus toutes ses facultés : «chaque jour, je fais pire » ou alors : « Il faut savoir être vulgaire, peindre avec des gros mots. » Ou encore : « en peinture, on peut tout essayer. On a le droit, même. À condition de ne jamais recommencer ». Il retrouvait alors ses premiers élans de création en donnant à son art la plus grande liberté d’expression possible. [...] Jean-Louis Andral, commissaire d'exposition, directeur du musée Picasso d'Antibes.

Les oeuvres présentées témoignent d’une période où, loin du “crépuscule annoncé par ses détracteurs, Picasso récapitulait toute sa vie d’artiste et d’homme dans un foisonnement créatif.” .

“Quand Picasso a exposé pour la dernière fois à Avignon en 1970 puis en 1973, une partie de la critique a trouvé qu’il avait perdu ses moyens et que c’était le début de la fin. J’ai voulu inverser la formule pour dire qu’au contraire, c’était un moment qui ouvrait de nouveaux horizons à la peinture, qui a séduit des peintres comme (Jean-Michel) Basquiat” Jean-Louis Andral.

Informations pratiques :
• Catalogue d'exposition Picasso 1969-1972, la fin du début, éd. RMN
• Musée Picasso, Antibes : château Grimaldi, place Mariejol
• Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10h à 18h
• Plein tarif : 6 euros, demi-tarif : 3 euros