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Published on Thursday 25 October 2018
Le Centre Pompidou offre une grande exposition avec ce panorama complet du Cubisme (1907-1917), un des mouvements fondateurs de l’histoire de l’art moderne.
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L’exposition met en valeur la richesse, l’inventivité et le foisonnement de ce mouvement qui ne se limite pas uniquement à la géométrisation des formes et au rejet de la représentation classique mais dont les recherches radicales et l’énergie créatrice de ses membres sont aux sources de l’art moderne.
Au départ, c'est en procédant par géométrisation et abstraction, que Braque et Picasso inventent ensemble un nouveau langage visuel et conceptuel. La perspective est évincée par une grille linéaire transparente et décolorée où volumes et motifs sont aplatis en plans-facettes, et transposés en signes allusifs.
Avec des matériaux pauvres et ordinaires, des techniques de bricolage sont inventées des formes plastiques inédites : des collages, des papiers collés, des constructions et des assemblages. D’abord confidentielles, ces expériences radicales s’élargissent à d’autres artistes comme Fernand Léger, Juan Gris et Henri Laurens. Le phénomène cubiste se développe alors en échappant à ses créateurs et devient un mouvement.
En constante évolution, le cubisme se convertit à la couleur, au mouvement, à l’orphisme, fait retour au sujet. Il infiltre la poésie et la littérature, se propage dans les salons parisiens où il fait polémique et s’internationalise. Foudroyée par la Grande Guerre, la révolution cubiste s’éteint après 1917 mais sa portée sur la naissance des abstractions dans les années 1910 et sur
l’ensemble de l’art du 20e siècle est immense.
Riche de 300 œuvres et de documents significatifs du rayonnement du cubisme, l'exposition est articulée chronologiquement en quatorze chapitres. S'en détachent des chefs-d’œuvre, comme le Portrait de Gertrude Stein (1906) ou ceux d'Ambroise Vollard (1909) et Daniel-Henry Kahnweiler (1910) par Picasso ainsi que des ensembles de peintures et de sculptures jamais réunies.