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Alors que la plupart des jeunes artistes, du moins à cette époque, préfèrent la peinture qui autorise l'approximation et permet les effets, Éric Dubuc, épris d'exactitude, choisit le dessin, art de la rigueur, qui restera pour lui primordial. Sa peinture en est dérivée, fruit d'une lente élaboration.
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Model | 9782884860086 |
Publisher | Héron |
Format | Relié sous coffret |
Language | Français |
Dimensions | 240 x 290 millimètres |
Né à Paris en 1961, Éric Dubuc fit ses études à l'école Rudolf Steiner où il commença à s'intéresser au dessin et à la sculpture. À 18 ans, il entra à l'École Nationale des Beaux-Arts où il apprit les techniques de la peinture, de la gravure et de la sculpture. Ses travaux d'artiste ne l'empêchèrent pas de faire de nombreux voyages en solitaire, ce fut au cours de ces voyages qu'il contracta le paludisme, qui l'affaiblit beaucoup.
Il réalisa des décors de théâtre pour des pièces d'Anton Tchékhov : L'Ours et Le Jubilé, pour une compagnie d'avant-garde québécoise, le Théâtre de l'Égrégore. Il exposa principalement au Salon de la Jeune Peinture à Paris, où son travail fut reconnu - l'une de ses oeuvres principales, l'Autoportrait au bar, fut achetée par le Fonds National de l'Art Contemporain (FNAC). Il se donna la mort à 25 ans, le 10 septembre 1986, laissant une oeuvre importante qui donna lieu à plusieurs expositions.
Extrait de l'introduction d'Yves Kobry :'' On trouve ici la figure éternelle du jeune homme révolté, mais aussi le désarroi typique d'une génération bercée dans son enfance par les récits utopiques des années 70 qui parvenue à l'âge adulte est brusquement placée face aux réalités, au pragmatisme, voire au cynisme des années 80. Cette jeunesse qui s'est elle-même qualifiée de '' génération perdue '' a réagi de manière radicalement opposée. Les uns se sont jetés dans la recherche de l'argent, des honneurs, du pouvoir, les autres, les âmes sensibles, se sont trouvés en porte à faux et, pour certains, ont sombré dans la désespérance. Ce n'est sans doute pas un hasard si le jeune artiste a été influencé, fasciné même par la Nouvelle Objectivité, ce mouvement qui exprime la désillusion par une ironie glacée qui succède au lyrisme utopique de l'expressionnisme d'avant la première guerre mondiale. '' (60 dessins, gravures, peintures)
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