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Le XVIIIe siècle bolonais : peintures, sculptures et objets de curiosité.
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Model | 9788836658527 |
Artist | Art italien 18e siècle |
Author | Collectif |
Publisher | Silvana |
Format | Ouvrage broché |
Number of pages | 368 |
Language | Français |
Dimensions | 280 x 220 |
Published | 2024 |
Museum | Palais Fesch - Musée des Beaux-Arts d'Ajaccio |
Catalogue de l'exposition Bologne au siècle des Lumières, présentée au Palais Fesch - Musée des Beaux-Arts d'Ajaccio (29 juin au 30 septembre 2024).
A Bologne au 18e siècle, ce sont les petites comme les grandes collections qui se développent, dans les palais de l’aristocratie, mais aussi les habitations de la bourgeoisie ou des artisans qui se couvrent de peintures, disposées sous les fresques où se déploie la virtuosité perspective des peintres de quadratura.
La période s’ouvre avec la fondation de l’Istituto delle Scienze et de l’Accademia Clementina, nés de la volonté du général Luigi Ferdinando Marsili, avec le soutien d’intellectuels inspirés des Lumières. Tandis que l’Istituto delle Scienze, en phase avec les dernières avancées scientifiques européennes, se propose de rendre son prestige à la cité, siège de la plus ancienne université, l’Accademia Clementina vise à retrouver les fastes du siècle d’or de la peinture célébré par la Felsina pittrice de Carlo Cesare Malvasia (1678).
Dans la première moitié du XVIIIe siècle, l’opposition entre les deux champions de la peinture, Donato Creti et Giuseppe Maria Crespi, est radicale et irréductible. Les recherches du premier aboutissent à un classicisme élégant et raffiné, alors que le second affiche au contraire un naturalisme agressif et prosaïque aux accents ironiques, d’un caractère presque populaire. Dans le même temps, une peinture légère opère la mutation de la solide tradition du XVIIIe siècle vers le rocaille. Tandis que les sculpteurs et modeleurs, à partir de l’exemple de Giuseppe Maria Mazza, donnent à leurs figures un élégant mouvement tout en courbes et une grâce pleine de séduction.
Trompe-l’œil, dilatations spatiales et illusions théâtrales allant jusqu’à l’invraisemblable rendent les scénographes bolonais célèbres dans les théâtres européens, grâce aux succès de la famille Bibiena. Dans la seconde moitié du siècle enfin, vont émerger les importantes personnalités des frères Ubaldo et Gaetano Gandolfi.
Entre tradition classique et réalisme populaire, influences baroques et ferments néo-classiques, le catalogue reflète aussi la diversité de la commande et des pratiques : concours académiques où les artistes rivalisent dans les domaines du dessin et du bas-relief de terre cuite, préparations anatomiques où le modelage se met au service de la médecine, solennels tableaux d’autels, tableaux mythologiques pour les collections privées, portraits et autoportraits, scénographies grandioses pour le théâtre et les palais, mais aussi figures de crèches et scènes de la vie quotidienne.
Sommaire
Introduction
Andrea Bacchi, Daniele Benati, Angelo Mazza
Classicisme et Arcadie : la peinture à Bologne dans les premières décennies du XVIIIe siècle
Angelo Mazza
Entre ombres et lumières : Giuseppe Maria Crespi et les peintres de la ligne néo-carrachesque
Daniele Benati
La peinture à Bologne, de l’époque du pape Lambertini à la « révolution fatale »
Irene Graziani
« Felsina ancora scultrice »
Andrea Bacchi, Davide Lipari
Marché, école, histoire. Les collections de tableaux à Bologne, 1650-1800
Olivier Bonfait
Tableaux bolonais du Settecento dans les collections publiques françaises
Nathalie Volle
1. L’image de Bologne
2. La garantie de la tradition : Giuseppe Maria Mazza et Donato Creti
3. L’Accademia Clementina
4. La nature et les sciences
5. Giuseppe Maria Crespi et le « naturel »
6. Les Bibiena et le théâtre
7. Du barocchetto aux Gandolfi
Bibliographie
Index des noms
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