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Léonard de Vinci et l'art de la gravure - Traduction, interprétation & réception

Arts graphiques - Publisher Liénart - Ouvrage broché - 304 pages - Text in Français - Published in 2024

Une sélection d’estampes gravées des XVIe et XVIIe siècles d’après les compositions de Léonard de Vinci.

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Model 9782359064353
Artist Arts graphiques
Author Laure Fagnart (Direction), Stefania Tullio cataldo (Direction), Collectif
Publisher Liénart
Format Ouvrage broché
Number of pages 304
Language Français
Dimensions 270 x 230
Published 2024
Museum Château d'Amboise

Catalogue de l'exposition Léonard de Vinci et l'art de la gravure, présentée au château royal d'Amboise (1er juin 2024 - 22 septembre 2024).

L'enjeu de cet ouvrage consiste à expliciter pourquoi les tableaux de Léonard ont été, entre 1519, année de sa mort, et la fin du XVIIe siècle, méconnus et peu considérés comme des modèles à suivre.

Avant le XIXe siècle, les œuvres du florentin ont été peu traduites en gravure. Curieusement, Léonard a montré peu d'intérêt pour cette technique qui rend possible la reproduction des images et, par-delà, leur diffusion à large échelle.

Lorsque Léonard naît en 1452, les premières gravures sur cuivre italiennes viennent à peine d’être imprimées, pour la plupart à Florence, à quelques kilomètres seulement de son bourg natal, Vinci. Dans le troisième tiers du XVe siècle, plusieurs grands maîtres, comme Antonio del Pollaiolo et Andrea Mantegna, s’approprient pleinement cette technique nouvelle et produisent des gravures originales, qui ne sont pas des reproductions de leurs peintures. Ces gravures, qui circulent aisément à travers toute l’Europe, contribuent à la renommée de l’artiste et à la diffusion de son style.

Contrairement à Andrea Mantegna, ou, plus tard, à Raphaël, Léonard n'a pas confié à des graveurs professionnels le soin de traduire certaines de ses compositions. Léonard de Vinci cultive une relation paradoxale à l’art de la gravure. Ses écrits montrent qu’il fut tenté de perfectionner la technique. Comme nous l’apprend Paolo Giovio, son ami et biographe, il songea aussi à illustrer de gravures un Traité d’anatomie. Si, autrefois, deux ou trois estampes ont pu lui être attribuées, aujourd’hui, on considère que le maître n’a jamais pratiqué l’art du burin. Léonard ne semble pas non plus avoir voulu contrôler la reproduction gravée de ses œuvres, ni même l’avoir encouragée, à la différence de Raphaël qui, à Rome à partir de 1510 environ, s’associe avec plusieurs graveurs professionnels.

De son vivant, seule la Cène fut traduite en estampe. Quelques dessins du Florentin firent aussi l'objet d'interprétations gravées, ce qui permit la circulation de ces modèles. Mais il faudra attendre la seconde moitié du XVIe siècle et le début du siècle suivant pour que les autres chefs-d'oeuvre du maître suscitent l'attention des graveurs. Raconter cette histoire est le défi du présent ouvrage.

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