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Model | 9782841724260 |
Format | Broché |
Number of pages | 384 |
Language | Français |
Dimensions | 145 x 200 |
Published | 24/05/2008 |
Après une longue période d'amnésie, l'État français semblait entrer au début des années 2000 dans une phase de pacification avec son histoire coloniale. Évoquer la « guerre d'Algérie » et le massacre de Sétif ne posait plus de problème à la mémoire collective.
Mais à la faveur du vote d'une mesure de reconnaissance des supplétifs de l'armée française comme anciens combattants, d'un texte de loi qui voulait contraindre les enseignants d'histoire à « enseigner de manière positive la présence de la France dans ses colonies et en outre-mer » (la fameuse loi du 23 février 2005, finalement abrogée) puis d'un discours régressif du président Sarkozy en juillet 2007 à l'université de Dakar (« Jeunes d'Afrique, je ne suis pas venu vous parler de repentance. Ce sont des Africains qui ont vendu à des négriers d'autres Africains »), nous constatons un retour aux heures noires de l'idéologie coloniale.
Sous la direction de Catherine Coquio, ce collectif est essentiellement issu d'un colloque organisé par Aircrige, en 2006, soutenu par les Francofffonies et le Groupe de recherche sur la violence extrême, équipe dirigée par Pierre Bayard, à l'Université Paris 8.
Cette ouvrage regroupe dix-huit historiens, écrivains, philosophes, critiques littéraires, théoriciens de la littérature, psychanalystes français et étrangers : Boubacar Boris Diop, Zahia Rahmani, Koulsy Lamko. Tiphaine Samoyault, Pascal Blanchard, Françoise Vergès, Marc Nichanian, Gabriel Périès, Bernard Mouralis, Nils Andersson, Alice Cherki, Philippe Hauser, Sévane Garibian, Alain Deneault,Anthony Mangeon, Laure Coret, Aurélia Kalisky et Eloïse Brezault.
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