Ecrire la guerre. De l'Antiquité à nos jours

Sans doute n'a-t-on pas toujours parlé de la même chose. Les pratiques et les représentations de la guerre ont tellement changé au cours des siècles. Et cependant les écrivains ont bien prétendu parler de "la" guerre, comme si, par-delà l'infinie variété de circonstances, demeurait une essence du conflit, cette essence qui s'est incarnée dans un petit nombre de divinités dédiées, tels Arès ou Mars.

Bien sûr, cette histoire est aussi celle de la littérature. Epopées, récits, romans, récits, essais, traités, histoires, poèmes, pièces de théâtre, témoignages, reportages ont mis la guerre en scène, la décrivant, la codifiant, l'analysant, l'interprétant, la dépassant souvent, la conduisant ailleurs que sur les champs de bataille.

L'encre des écrivains a tenté de restituer quelque chose du sang et des larmes que la guerre a fait couler, que ces auteurs aient fait l'expérience de la guerre ou qu'ils l'aient seulement imaginée. 

Les lire aujourd'hui, c'est retracer l'histoire, sur le temps long, d'une des sensibilités les plus intenses qui ait jamais agité les sociétés humaines.

SOMMAIRE

Introduction : Le spectacle de la guerre
L'Antiquité
Le Moyen Âge
Les Temps Modernes
1789-1914
1914 à nos jours
PARMI LES ÉCRIVAINS
Homère, Hérodote, César, Saint Augustin, Guy d'Amiens, Chrétien de Troyes, Jean Froissart, François Villon, Machiavel, Bartolomé de Las Casas, William Shakespeare, Thomas Hobbes, Voltaire, George Sand, Stendhal, Victor Hugo, Léon Tolstoï, Herman Melville, Rimbaut, Nietzsche, Rudyard Kipling, H.G. Wells, Anatole France, Apollinaire, Bertolt Brecht, Simone Weil, Albert Camus, Élise Rida Musomandera.