Our webstore uses cookies to offer a better user experience and we consider that you are accepting their use if you keep browsing the website.
Voici un livre qui fera date dans lhistoriographie des politiques artistiques du XIXe siècle. [ ] La compréhension du processus décisionnel qui conduisit à la défnition et à la mise en oeuvre du gouvernement artistique du second des Napoléonides manquait, en effet, jusquà ce que Catherine Granger en entreprît létude (extrait de la préface de Jean-Michel Leniaud).
Product not available
Product not available
Last product in stock!
Model | 9782900791714 |
Publisher | Ecole des Chartes |
Format | Broché |
Number of pages | 866 |
Language | Français |
Dimensions | 160 x 230 x 50 millimètres |
Weight | 1.550 Kg |
Author(s) : Catherine Granger
Publisher : Ecole des Chartes
Publish date : en décembre 2005 - ISBN : 2900791715
Page Number : 866
Product Dimensions : 160 x 230 x 50 millimètres
Weight : 1.550 Kg
Cover : Paperback
Language : French
Availability : Usually dispatched within 2 to 9 days
5% Off Retail Price
Editorial reviews :
Si la liste civile, allocation créée en France en 1790, devait à l'origine principalement permettre au souverain de pourvoir à ses dépenses personnelles et à celles de sa maison, elle eut bien d'autres utilisations, permises par l'importance des sommes versées. Napoléon III eut ainsi chaque année à sa disposition plus de trente-quatre millions de francs. Il choisit de les consacrer à des domaines variés, logement social, expériences agricoles, fouilles archéologiques, travaux d'architecture, achats d'oeuvres d'art. L'étude de la liste civile éclaire à la fois l'action et la personnalité du souverain. Elle permet en particulier de reconstituer les acquisitions de tableaux et de sculptures faites par l'empereur et l'impératrice et la gestion de la dotation (palais, musées impériaux
) dont ils avaient la jouissance et la charge. Elle constitue donc une source essentielle pour comprendre la politique artistique de Napoléon III et connaître les collections de la famille impériale. L'analyse des différents chapitres de la liste civile permet de définir les dépenses de nature artistique et d'évaluer leur importance, donnant les clefs d'une critique fine et érudite de l'idée généralement répandue selon laquelle Napoléon III n'avait ni goût ni intérêt pour les arts. En se fondant sur des sources variées (inventaire dit du domaine privé, archives des musées, du ministère de la Maison de l'empereur, mémoires, correspondances, revues généralistes ou spécialisées
) et un important corpus d'oeuvres d'art, l'ouvrage met en perspective l'action spécifique de la liste civile dans le domaine artistique, mais aussi révèle le sort des collections des souverains après la chute du régime. Il porte un éclairage nouveau sur le Second Empire et le rôle personnel de la famille impériale, tout en complétant ce que l'on connaissait déjà des rapports entre le pouvoir et les arts au XIXe siècle.
Read related article
Recently viewed items