Salons et Expositions Nantes (1825 – 1920)

Salons artistiques de province - Tome VI et VII.

Le corpus consacré aux Salons artistiques de province s’enrichit d’une nouveauté d’importance : les Salons de Nantes, le répertoire exhaustif des œuvres présentées à Nantes de 1825 à 1920, telles qu’elles sont décrites dans les sources imprimées disponibles, généralement des catalogues ou livrets.

La liste des sources :

- Les expositions industrielles départementales (1825 à 1834)
- Le Salon des beaux-arts sur le modèle du Salon parisien (1836 à 1886)
- L’Exposition nationale des produits de l’Industrie, de l’agriculture et des beaux-arts (1861)
- Les expositions de la Société des Amis des arts de Nantes (1890 à 1914)
- Les expositions de la Société des Artistes Nantais (1898 à 1901)
- Les expositions de la Société des Artistes Bretons (1902 à 1914)
- L’exposition internationale de Nantes (1904)
- L’exposition de la Société d’Initiative et de Documentation artistiques (1920)

Cet ensemble d’environ 65 catalogues, tous décrits soigneusement, d’un accès souvent compliqué, a été organisé simplement sous forme de répertoire alphabétique des artistes avec la liste chronologique des œuvres présentées.

Nous arrivons ainsi à une somme de 3000 artistes qui ont présenté tout au long du XIXe siècle et au début du XXe, des œuvres diverses, peintures, aquarelles, sculptures, gravures, projets architecturaux, art appliqué, etc. 

Ce nouveau répertoire manifeste, une fois de plus, la vitalité des capitales provinciales en France. Pour Nantes, ce dynamisme se fonde sur une activité commerciale et industrielle qui a apporté des liquidités aux élites leur permettant d’encourager les beaux-arts, les arts décoratifs ou industriels ou appliqués. Cet élan se concrétise par l’émergence du musée des beaux-arts de Nantes et de la constitution de ses collections, qui sont redevables de manière notoire aux manifestations qui nous intéressent.

Les notices des artistes sont enrichies systématiquement par des renvois aux autres Salons (Paris, Lyon, Rouen, Dijon, Le Havre). Ces notes prouvent une intense circulation des œuvres en France au XIXe siècle. Les échanges ne se cantonnent pas à l’Hexagone : on trouvera de nombreux artistes étrangers présents à Nantes (Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas principalement).