Le Maître du Roman de la Rose de Vienne

Apprécié comme illustrateur de textes profanes, il se caractérise par un langage élégant qui, à mi-chemin entre le gothique international et l’ars nova, exerce un impact profond sur la production locale. Le livre qui lui est consacré se donne comme objectif de réfléchir sur le foyer lyonnais comme centre de production de manuscrits enluminés avant l’implantation de l’imprimerie (1473) et sur son rôle dans la dynamique des échanges culturels avec des foyers tels qu’Avignon, Genève, Chalon-sur-Saône ou encore Dijon.

Voir également les monographies consacrées à Antoine de Lonhy (2018), les Changenet (2021), Grégoire Guérard (2017), Simon de Châlons (2023), Georges Trubert (2024) de la collection des « Ressuscités de l’histoire de l’art » qui, articulée sur le programme genevois Peindre en France à la Renaissance, vise à faire connaître des peintres de premier plan redécouverts grâce au connoisseurship.de la série des Ressuscités de l’histoire de l’art, qui s’articule sur les recherches du programme Peindre en France à la Renaissance à l’Université de Genève.

Sommaire

Avant-propos

Introduction

LES PREMIÈRES ŒUVRES (1425-1440)
Le réseau des commanditaires
Le Roman de la Rose de Vienne
La question de la formation

LES ANNÉES 1440-1455
Le « style intermédiaire »
L’arrivée de l’ars nova à Lyon
L’enluminure en Bourgogne et en Franche-Comté
Un collaborateur : le Maître de Gaste

LES DERNIÈRES ŒUVRES (1455-1465)
Les commandes littéraires vers 1460
Le Livre du roi Modus et de la reine Racio de New York
L’empreinte artistique du Maître du Roman de la Rose de Vienne

Conclusion : du style individuel au collectif

Planches couleur

Catalogue

Bibliographie

Index des noms

Liste des manuscrits cités