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Cet ouvrage retrace l'évolution fascinante de la vie artistique polonaise et de ses rapports avec les grands foyers artistiques européens, en particulier avec la France, à l'époque des Lumières et du romantisme.
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Model | 9782850568008 |
Format | Broché |
Language | Français |
Dimensions | 250 x 280 x 25 millimètres |
Published | le 09/12/2004 |
Weight | 1.775 Kg |
1764 : élection de Stanislas Auguste Poniatowski au trône de Pologne. 1849 : mort à Paris de Frédéric Chopin. Entre ces deux dates, la Pologne connaît des bouleversements sans précédent : elle se dote d'une Constitution - la première d'Europe -, se voit annexée par les puissances voisines, se soulève à plusieurs reprises et s'engage aux côtés de Napoléon, en qui elle voit le libérateur capable de lui rendre son indépendance.
Mais l'époque est aussi très fertile sur le plan artistique. Dès son accession au trône, le dernier roi de Pologne, mécène éclairé et francophile, fait de Varsovie l'un des centres européens des Lumières, où se côtoient peintres, architectes et écrivains. Les toiles de Bernardo Bellotto, qui montrent Varsovie baignant dans la lumière argentée des rives de la Vistule, serviront à la reconstruction du centre historique de la capitale après sa destruction par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Rivalisant avec celles du roi, les grandes collections aristocratiques de la seconde moitié du XVIIIe siècle s'ouvrent aux artistes européens : David, Canova, Fabre, François Gérard ou Elisabeth Vigée-Lebrun renvoient l'image d'une aristocratie cosmopolite... en apparence, tandis que la tradition du sarmatisme, qui s'incarne dans un costume traditionnel fortement teinté d'orientalisme, connaît sa dernière heure de gloire.
1795 : finis Poloniae ! Après la période exaltante de la grande Constitution du 3 mai et l'insurrection de 1794, la Pologne dépecée disparaît de la carte pour plus de cent ans. Et c'est dans les arts que le romantisme polonais, façonné et exalté par cette histoire douloureuse, va trouver à s'exprimer. Aux noms emblématiques de Mickiewicz et de Chopin, qui trouvent asile à Paris, il faut ajouter celui, injustement méconnu hors de Pologne, de Piotr Michalowski, dont le génie se nourrit de Vélasquez et de Géricault.
Le catalogue, comprend plusieurs essais qui étudient notamment les rapports de la Pologne avec la France. Les notices des oeuvres exposées sont très fournies, elles permettent de découvrir un sujet peu traité en France.
> Ouvrage publié à l'occasion d'une exposition organisée par le musée des Beaux-Arts de Dijon en collaboration avec le Château royal de Varsovie, 2004.
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