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La Déshumanisation de l'art

Publisher Sulliver - 218 pages - Text in Français - Published in 01/10/2008
« L'art jeune, par sa seule apparition, oblige le bon bourgeois à se sentir tel qu'il est : un bon bourgeois, un être incapable de sacrements artistiques, aveugle et sourd à toute beauté pure. »

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Model 9782351220467
Publisher Sulliver
Number of pages 218
Language Français
Dimensions 14cm x 21cm x 1,5cm
Published 01/10/2008
Year created 2009
Weight 285 g

En 1925, face à ce qu'il perçoit comme la crise culturelle de l'Occident, José Ortega y Gasset s'interroge sur l'évolution des formes artistiques vers un « art nouveau » sans forme humaine où prédominent le jeu et le non-sens. La déshumanisation de l'art explore les conséquences esthétiques et sociales du conflit entre ces avant-gardes et la culture bourgeoise triomphante.

José Ortega y Gasset (1883-1955) est l'auteur de centaines d'articles et d'essais philosophiques centrés sur la « raison vitale » et ses manifestations culturelles et historiques. Il prophétise la fin des Temps modernes et travaille à la rénovation de l'Espagne depuis la presse et la politique. Auteur notamment de La Révolte des masses (1930), il contribue à l'avènement de la Seconde République et devient député de son parti, la Agrupación al Servicio de la República de 1931 à 1933. Il s'exile dès le début du soulèvement franquiste de 1936 et acquiert, après la Deuxième Guerre mondiale, une stature intellectuelle internationale.

 

Cet essai, suivi de deux articles Idées sur le roman et L'art au présent et au passé, remet l'humain au coeur de la réflexion artistique dans la société occidentale du XXe siècle.

Le philosophe espagnol Ortega y Gasset analyse ici l'évolution des formes artistiques et la place de l'art dans la société, ainsi que son rôle en tant qu'agent social qui éloignerait l'élite et la masse au lieu de les rapprocher. L'auteur veut également témoigner du changement de la sensibilité collective dans l'Europe de l'après Première Guerre mondiale.

Celui pour qui « le plaisir esthétique doit être un plaisir intelligent » offre un regard à la fois curieux, malicieux et pessimiste sur les relations entre l'art et la société. Regard qui trouve très certainement un écho dans nos sociétés occidentales en ce début de XXIe siècle.

Ces textes, écrits en 1925 et publiés dans diverses revues en Espagne et en Argentine, sont traduits pour la première fois en français par Paul Aubert, professeur de littérature et de civilisation espagnoles contemporaines à l'Université d'Aix-Marseille.

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