Le catalogue présente un ensemble d’œuvres de Georges Mathieu (1921-201, l’un des artistes français les plus singuliers de la seconde moitié du XXe siècle, qui fit autant scandale qu’il fut célébré, et dont on redécouvre aujourd’hui l’importance.
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Model | 9782386540127 |
Artist | Georges Mathieu |
Author | Christian Briend, Eric de Chassey, Béatrice Coullaré |
Publisher | Monnaie de Paris / RMN |
Format | Ouvrage broché |
Number of pages | 128 |
Language | Français |
Dimensions | 280 x 230 |
Published | 2025 |
Museum | Monnaie de Paris |
Catalogue de l'exposition Georges Mathieu - Geste, vitesse, mouvement, présentée à La Monnaie de Paris (1 avril au 7 septembre 2025).
Par son langage pictural, sa gestuelle et son énergie, Georges Mathieu a contribué de façon décisive aux développements de l’expressionnisme abstrait international. Dès 1945, Mathieu rejette art figuratif comme abstraction géométrique au profit d’une peinture gestuelle spontanée, marquée par la vitesse d’exécution et l’émotion brute, qu’il nomme « abstraction lyrique ». Mathieu cherche à capter l’instant créatif par le biais de grands gestes rapides, soudains, voire violents, qui donnent naissance à des compositions abstraites réalisées en public, souvent interprétées comme l’expression d’une énergie primordiale.
Dès les années 1940, Mathieu a voulu montrer son travail aux côtés de celui d’artistes dont il se sentait proche, comme le peintre allemand Wols et l’américain Jackson Pollock, les œuvres majeures de ces artistes sont également présentées, mettant en valeur la similitude mais aussi les différences de leurs approches.
Attaché à investir tous les domaines de la création et à renouveler l’environnement visuel de son époque par tous les moyens possibles, Georges Mathieu a collaboré avec la Monnaie de Paris où il a pu transposer son vocabulaire abstrait dans la création d’une importante série de médailles. Présentés en regard, les grands formats de Mathieu, conservés par le Musée national d’art moderne, et l’iconique pièce de 10 francs, frappée dans les ateliers de la Monnaie de Paris en 1974, ainsi que des peintures emblématiques et des réalisations décoratives provenant de collections publiques et particulières, offrent l’occasion de découvrir que peinture et art monétaire peuvent se nourrir des mêmes aspirations esthétiques.
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