Our webstore uses cookies to offer a better user experience and we consider that you are accepting their use if you keep browsing the website.
Louis Janmot (Lyon, 1814-1892) est un artiste profondément atypique, longtemps resté en marge de l'Histoire de l'art, avant que le cycle du Poème de l'âme ne soit redécouvert en 1950 à la faveur d'une exposition au musée des Beaux-arts de Lyon, puis qu'il ne fasse en 1968 son entrée dans les collections du musée.
Product not available
Last product in stock!
Model | 9782849754900 |
Artist | Louis Janmot |
Author | Louis Janmot, Patrice Beghain (préface) |
Publisher | Fage |
Format | Dos carré collé |
Number of pages | 160 |
Language | Français |
Dimensions | 250 x 175 |
Published | 2018 |
Le Poème de l'âme, cycle pictural au message empreint de foi catholique, illustre le parcours d’un jeune homme de sa naissance à l’âge adulte, confronté aux joies mais aussi aux dangers et aux épreuves de la vie. Il prend place au cœur d’un vaste projet qui va occuper l’artiste Louis Janmot pendant près de cinquante années.
Le peintre va composer un poème de plus de deux mille huit cent vers, destiné à accompagner son cycle. De cette façon, son discours, conjuguant texte et image, connaîtra, selon lui, un écho d’autant plus fort
Entrepris à Rome au milieu des années 1830, présenté pour la première fois en 1854, puis, après plusieurs expositions au rythme des Salons parisiens, parvenu à une version presque définitive en 1879, il connaît en 1881, grâce à son ami Félix Thiollier, une diffusion plus large que les expositions dont il a bénéficié jusque là à Lyon et à Paris, sous la forme d'un album, où les dix-huit tableaux et les seize dessins sont reproduits, accompagnés des 2814 vers qui en forment le commentaire.
La présente édition reprend le contenu de l'album de 1881, augmenté d'une préface de Patrice Béghain, illustré par 34 tableaux et complété par la version peinte du Supplice de Mézence acquise, en 2014, par le musée d'Orsay.
Le cycle pictural du Poème de l'âme est présenté en permanence au musée des Beaux-Arts de Lyon.
« Il y a chez Janmot un parfum dantesque remarquable. Je pense en le voyant à ces anges du purgatoire du fameux Florentin ; j'aime ces robes vertes comme l'herbe des prés au mois de mai, ces têtes inspirées ou rêvées qui sont comme des réminiscences d'un autre monde. On ne rendra pas à ce naïf artiste une parcelle de la justice à laquelle il a droit. Son exécution barbare le place malheureusement à un rang qui n'est ni le second, ni le troisième, ni le dernier ; il parle une langue qui ne peut devenir celle de personne ; ce n'est pas même une langue ; mais on voit ses idées à travers la confusion et la naïve barbarie de ses moyens de les rendre. C'est un talent tout singulier chez nous et dans notre temps. » Eugène Delacroix, Journal.
Recently viewed items