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Revue trimestrielle dirigée par Régis Debray. Sommaire : L’image au soleil, par Salah Stétié ; PowerPoint, la rhétorique universelle, par Pierre D’Huy ; Anatomie d’une agonie : le gaullisme, par Paul Thibaud ; À propos des sectes, par Didier Leschi ; L’enfer de la transmission, par Sadok Hammami ; Inondation médiatique et presse écrite, par Jean-Marie Charon (...).
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Référence | 1600000290006 |
Artiste-Genre | Médiologie |
Auteur(s) | Sous la direction de Régis Debray |
Editeur(s) | Editions Babylone |
Format | Broché |
Langue | Français |
Dimensions | 190 x 170 |
Date parution | avril-mai-juin 2007 |
L’image au soleil, par Salah Stétié
Sous la plume du grand poète libanais, une plongée en Méditerranée, doublée d’un appel à dépolluer nos paysages imaginaires.
Salah Stétié est poète. Il est né à Beyrouth le 28 décembre 1929 (voir son site www.salahstetie.com)
PowerPoint, la rhétorique universelle, par Pierre D’Huy
Êtes-vous PowerPoint ? Il faut du courage pour se lancer aujourd’hui dans une conférence sans la ressource du précieux logiciel de mise en écran des textes et des images. Mais cette pensée PowerPoint peut faire aussi quelques dégâts.
Pierre d'Huy est consultant international en management de l’innovation, professeur associé au Management Institute of Paris, enseignant au CELSA Sorbonne-Paris IV. Dernier ouvrage paru, L’Innovation collective, Éditions Liaisons sociales, 2003, et à paraître en février 2007, L’Imagination collective, Éditions Liaisons sociales.
Anatomie d’une agonie : le gaullisme, par Paul Thibaud
Apothéose unanimiste d’une figure et délitement continu des valeurs par celle-ci incarnées : tel est le destin paradoxal d’une inspiration politique longtemps située au cœur de l’histoire nationale. Un nouveau modus vivendi entre l’État et la société française pourra-t-il lui redonner vie ? Improbable, mais non impossible.
Paul Thibaut est philosophe, ancien directeur de la revue Esprit.
À propos des sectes, par Didier Leschi
Impossible d’évoquer le statut du religieux dans nos sociétés occidentales sans poser la question des sectes. Impossible de poser la question « Qu’est-ce qu’une secte ? » sans l’éclairer à la lumière du droit positif. Pour le médiologue comme pour le philosophe, le dossier juridique, s’il ne dit pas l’alpha et l’oméga, constitue un point de passage obligé, quelles que soient les réserves à faire par ailleurs. C’est dans cet esprit que nous publions l’instructive et originale intervention de M. Leschi, chef du Bureau des cultes au ministère de l’Intérieur, devant la commission d’enquête sur les dérives sectaires de l’Assemblée nationale.
Didier Leschi est chef du Bureau central des cultes au ministère de l’Intérieur.
L’enfer de la transmission, par Sadok Hammami
Tout tient aux conditions dans le couple canonique transmission-communication. Les médiologues européens se font plutôt les avocats de la transmission. Dans les sociétés qu’étouffe la tradition, l’ordre du jour s’inverse. On y réclame, à juste titre, plus de communication. Vertu de ce côté de la Méditerranée, erreur mortifère sur l’autre rive…
Sadok Hammami est docteur en sciences de l’information et de la communication de l’université Stendhal-Grenoble III. Enseignant chercheur à l’Institut de presse et des sciences de l’information de Tunis. Auteur de plusieurs articles et recherches sur la communication et les médias dans le monde arabe.
Inondation médiatique et presse écrite, par Jean-Marie Charon
De tous les « médias papier », la presse est le plus diversifié. Elle présente donc le plus large spectre d’évolutions possibles. Si la dichotomie presse quotidienne/presse magazine reste essentielle, il faut aussi prendre en compte la périodicité des titres et détailler les réponses des acteurs au défi du numérique, entre le « tout électronique » et l’objet magazine. La dynamique de l’offre sera sanctionnée par les usages et les modèles économiques.
Lettres d’un moulin sinistré , par René Nouailhat
La lecture des Lettres de mon moulin est souvent faite bien trop tôt pour qu’on en apprécie la richesse et les ambiguïtés. « La mule du pape », « Le curé de Cucugnan », « Les trois messes basses » et « L’élixir du révérend père Gaucher » ne sont pas les seules où Alphonse Daudet parle de religion. Mais elles nous donnent des modèles de représentation de la religion d’une certaine époque, et ces modèles ont beaucoup à nous dire sur le statut contemporain des religions sans croyance.
René Nouailhat est professeur à l’Institut de formation pour l’étude et l’enseignement des religions qu’il a fondé en 1993 à Dijon.
La relation épistolaire, par Paul Oraison
Quand on lui parle de lettre, le médiologue, celui qui regarde le doigt plutôt que la lune, se demande aussitôt ce que fait la police de caractères dans la réception du message. Ou bien il suggère que le message, c’est le papier. Ou bien il entreprend une histoire des instruments d’écriture, ou encore de la poste, et ainsi de suite. Nous l’invitons ici à vaincre ses préjugés pour découvrir enfin ce que la lettre, dépouillée de ses accessoires, dit et fait.
Truffaut, homme de lettres, par Régis Debray
Pas étonnant que François Truffaut, autodidacte et grand lecteur de romans, ait éprouvé le besoin, entre deux films, de se confier par écrit, âme et cœur. Ce qui nous en dit beaucoup sur un art oublié.
Pour Voltaire , par Jacques Lecarme
Très contrastées, les réactions à l’opuscule Aveuglantes Lumières (Gallimard, 2006). Indulgentes, côté Monde et Marianne (Marc Fumaroli, Jean-François Colosimo). Haineuses, côté Figaro et Le Point (Sylvain Lapaque, Jean-Paul Enthoven). En médiologue de la chose littéraire, Jacques Lecarme, lui, trouve encore bien du charme et de la sagesse au hideux sourire.
Jacques Lecarme est professeur émérite de littérature française à l’université Paris III. Dernier livre paru : L’Autobiographie, avec Éliane Lecarme-Tabone (Armand Colin, 2004).
Défaut de correspondances, par Jacques Lecarme
Tandis que la lettre construit au fil du temps une correspondance, une relation complète où l’attente n’est pas étrangère à la qualité de la jouissance, les nouveaux moyens de communication précipitent la frustration des éjaculations précoces.
« Spirou », « Tintin » et « Regulus », par Michel Thiébaut
La culture cultivée, au mitan du dernier siècle, n’avait que dédain pour les « illustrés ». Comme si l’Antiquité classique ne pouvait se dire qu’en langues mortes. Rendons à Spirou et Tintin leur pleine dignité de serviteurs de la longue durée.
Michel Thiébaut a longtemps enseigné l’histoire et la géographie dans un collège en zone d’éducation prioritaire à Besançon, où il a conduit une expérimentation sur l’éducation à l’image (cf. Pour une éducation à l’image, Hachette/CRDP, 2002). Docteur ès Lettres, il a soutenu une thèse sur l’Antiquité vue dans la bande dessinée d’expression française et poursuit ses travaux sur l’imagerie d’histoire.
Secret-défonce, tango pour les temps futurs Comédie dansante en quatorze tableaux Roger Bensky et Régis Debray
Adepte des démarches par sauts et gambades, et ne goûtant pas moins Boris Vian que McLuhan (pour autant qu’on puisse et doive les distinguer), notre revue, on le sait, est ouverte à toutes sortes d’impromptus et déviances – hier un scénario de film, aujourd’hui une farce théâtrale.
Roger Bensky est un dramaturge et un metteur en scène américain. Régis Debray a déjà écrit pour la scène Julien le Fidèle ou Le Banquet des démons. Cette modeste contribution aux études de communication et de sciences politiques est le fruit de leur gamine et joyeuse collaboration.
BONJOUR L'ANCÊTRE
Ici, contre l’amnnésie et la désinvolture, un médiologue d’aujourd’hui célèbre un maître d’hier oublié ou méconnu.
Les Idéologues ou le démon des Lumières (1789-1830)
avec Robert Damien
Les Idéologues ? Des « démons » promis au bûcher, disait Joseph de Maistre, qui s’y connaissait en la matière. Ces rationalistes radicaux font plutôt figure de dinosaures. Ils furent rationalistes comme on n’ose plus l’être, comme on ne peut plus l’être. Ils prétendaient fonder la certitude du bonheur sur la vérité du savoir. Ils récusaient ainsi toute validité aux sentiments toujours trompeurs, et ils déniaient toute influence positive aux émotions toujours furieuses et néfastes de l’opinion.
Robert Damien est professeur de philosophie à l’université de Nanterre.
SALUT L'ARTISTE
Ici, contre modes et paresses, un coup de projecteur éclaire un coin d’ombre
dans la forêt des formes actuelles.
Piotr Kowalski par Monique Sicard
Il faut passer devant le vieux mûrier, puis sous le figuier qui penche, ceux que les voisins aimeraient tant voir abattus, suivre l’allée, frôler les bambous, imaginer les flèches du chemin, celles du temps, pour accéder à l’antre Kowalski. Soit, l’atelier. Au cœur de la ville, le charme des lieux, de bric et de broc. Ce sont les murs qui étonnent : sculptures rigides mais formes souples, complexes, montagneuses, attrapant le soleil, étirant les ombres. On y décèle le « jamais vu » de matériaux nouveaux. On flaire la mémoire : celle de surfaces de Lobatchevski, tendues comme bulles de savon. On pressent le souvenir des années passées au Massachusetts Institute of Technology à inventer, fabriquer la Machine pseudo-didactique.
Monique Sicard est chercheur au centre de recherches sur les arts et le langage de l’École des hautes études en sciences sociales. A publié Images d’un autre monde. La photographie scientifique, Centre national de la photographie, 1991, et La Fabrique du regard (xve-xxe siècle). Images de science et appareils de vision, Odile Jacob, coll. « Champ médiologique », 1998.
UN CONCEPT
Un peu de logique s’il vous plaît. Place à une notion fondamentale et fondatrice sévèrement résumée. Parce que la médiologie ne se sait pas science, elle s’exige rigueur et cohérence.
Tradition par François-Durand Gasselin
Ce que l’on trouve au premier abord sous le terme de tradition est un ramassis qui va de la simple habitude familiale, aux légendes les plus diverses comme aux dogmes religieux et aux recettes de cuisine, sans compter toutes sortes de croyances qui valent surtout pour ceux que n’intéresse pas le contrôle scientifique. Par conséquent, la tradition peut entrer dans le champ de diverses disciplines (critique historique, théologie, psychologie, mythologie, ethnologie, etc.). Il convient donc de se demander quel est le rapport spécifique de la médiologie à la tradition. La question peut d’ailleurs être posée en termes plus précis : où chercher ce que la médiologie peut apporter de spécifique – et peut-être de neuf – à ceux qui s’interrogent sur la tradition dans un monde qui a pris l’habitude de l’opposer à une modernité dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle doute d’elle-même et de sa capacité à transmettre des valeurs ?
François-Durand Gasselin est moine bénédictin d’En Calcat.
SYMPTÔMES
Ici, chacun s’en donne à cœur joie et à compte propre sur tel ou tel sémaphore de l’esprit du temps.
Noël au balcon, par Pierre Murat
Pierre Murat est né en 1948. Professeur de lettres en classes préparatoires à Marseille, auteur d’articles d’histoire de l’art, de littérature et de cinéma. A contribué à deux numéros (9 et 13) des Cahiers de médiologie.
Du religieusement correct, par Alain Bouldoires
Alain Bouldoire est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Michel-de-Montaigne (Bordeaux III) et membre du Groupe de recherches et d’études sur les médias (Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine, CEMIC).
À quoi sert le Panthéon ?, par Albert Lévy
Albert Lévy est architecte, chercheur au CNRS. Ses recherches portent sur le projet architectural et urbain. Dernier livre paru : Les Machines à faire-croire. I : Formes et fonctionnements de la spatialité religieuse, Anthropos-Economica, Paris, 2003. En préparation, La Madeleine et le Panthéon. Les machines à faire-croire. II : Pouvoir de l’espace, pouvoir de l’image, Anthropos-Economica.
Menues mémoires, par Antoine Perraud
Antoine Perraud est producteur à France Culture
L’image-événement, par Daniel Bougnoux
Daniel Bougnoux est professeur émérite à l’université Stendhal- Grenoble III.
Comité de rédaction :
Directeur : Régis Debray
Rédacteur en chef : Paul Soriano
Secrétariat de rédaction : Isabelle Ambrosini
Comité de lecture : Pierre-Marc de Biasi ; Jacques Billard ; Daniel Bougnoux ; Pierre Chédeville ; Jean-Yves Chevalier ; Robert Damien ; Robert Dumas ; Pierre d’Huy ; Michel Erman ; Françoise Gaillard ; François-Bernard Huyghe ; Jacques Lecarme ; Hélène Maurel-Indart ; Michel Melot ; Louise Merzeau ; Antoine Perraud ; France Renucci ; Monique Sicard.
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