Jacques-Louis David (1748 - 1825)

Que l''on ne s'y trompe pas. Ce n'est pas parce que Jacques-Louis David est remis à l'honneur à l''occasion du bicentenaire de l''Empire, qu'il faut réduire son oeuvre au génie qu'il a eu de retourner son gilet à chaque revirement politique.

Depuis ses débuts à l''Académie royale, sous Louis XVI, juqu'à son exil bruxellois, sous la Restauration, l''artiste n''a en réalité couru qu''après le même idéal de la forme et des sentiments. Qu'il mette en scène le Serment des Horaces ou l''Enlèvement des Sabines, qu''il brosse les portraits de Lavoisier, de Madame Récamier ou de Marat assassiné, qu''il fixe le Sacre de Napoléon ou le Serment du Jeu de paume, David ne vise qu''un but : le chef d'oe'oeuvre absolu.

David mentor des âmes inflexibles, David ”dictateur artistique”, David finalement valet des princes de tous horizons, de toutes extractions… autant de lieux-communs auxquels l''auteur, Nicolas Sainte-Fare-Garnot, tord le cou en ne 's'attachant qu''au génie de l''artiste, à sa méthode picturale, sa science pointilleuse de la composition et son ambitieux idéal esthétique.

70 tableaux et dessins provenant des plus prestigieuses collections font de cette exposition l''un des évènements majeurs de la rentrée culturelle à Paris. Cahiers cousus, environ 80 reproductions couleurs.


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