"Distincte de la joie, et a fortiori du bonheur [...], la joie de vivre est la capacité à jouir du simple fait d'être au monde, d'apprécier certains instants agréables, qu'on les ait suscités ou qu'ils s'offrent à nous. Bruno Girveau, extrait du catalogue d'exposition Joie de Vivre.

Quelle image les artistes donnent-ils de la joie de vivre ? La plupart d'entre eux célèbrent l'instant présent.

La joie doit être vécue ici et maintenant. Elle est plus attachée à l'être que l'avoir, à l'être ensemble qu'à la possession ou la consommation de richesses.

C'est ainsi qu'à travers les siècles en Occident, depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, parfois malgré les interdits, le soleil, le jeu, l'amitié, la famille, la fête, le corps, l'amour et le rire sont célébrés par les artistes.

Peinture, sculpture, cinéma, installation, une centaine d'oeuvres réparties en 6 sections dressent un joyeux panorama des plaisirs de la vie.

Des fêtes villageoises de Brueghel au lever du soleil de Roy Lichtenstein, quelle que soit l'époque ou la culture, l'art de vivre, l'art d'aimer et de s'amuser ont inspiré les plus grands artistes. Hals, Boucher, Véronèse, Chardin, Fragonard, Rodin, Carpeaux, Renoir, Cross, Picasso et Murakami, font aussi partie de la sélection.

Informations pratiques :

 Exposition Joie de vivre, jusqu'au 16 janvier 2016.

 Palais des Beaux-Arts - Place de la République 59000 Lille

 Ouverture et horaires : lundi : 14h-18h ; mercredi, jeudi, vendredi : 10h-18h; samedi et dimanche : 10h-19h.

 Billet exposition + collections permanentes : 11 € (tarif réduit : 9 €)

 Accès gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, les demandeurs d'emploi, RSA.
- Catalogue d'exposition : Joie de vivre, éd. RMN

Commissariat d'exposition: Bruno Girveau, directeur du Palais des Beaux-Arts de Lille. Laetitia Barragué-Zouita, conservateur du département du Moyen Âge et de la Renaissance; Régis Cotentin, chargé de la programmation contemporaine; Florence Raymond, attachée de conservation; assistés de Sophie Watine. Avec la collaboration exceptionnelle du philosophe André Comte-Sponville. Scénographe : Constance Guisset.