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Publié le Friday 06 January 2012
L'exposition invite le visiteur à circuler dans une maison pompéienne, évoquée dans ses pièces les plus célèbres et traditionnelles: l'atrium, le triclinium et la culina, le peristyle autour du jardin, le balneum, le venereum. Chaque pièce est ornée de fresques et de ses objets. Deux cents oeuvres venant de Pompéi et d'autres sites vésuviens sont ainsi présentées.
De la vie privée, celle vécue par les gens de tous les jours dans les cités de l'Empire, les sources antiques ne nous donnent que relativement peu d'information.
De même, si les monuments publics de l'Empire romain, théâtres, amphithéâtres, thermes, temples, sont nombreux, les résidences privées, en dehors de celles retrouvées ensevelies par le Vésuve en l'an 79 à Pompéi, Herculanum, Oplontis et Stabies, sont très rares et jamais retrouvées ailleurs dans leur intégrité.
Au moment de leur destruction, Pompéi et Herculanum étaient des villes qui comptaient plusieurs siècles d'histoire, mais elles n'avaient pourtant pas d'importance politique particulière. Et c'est justement cette nature « banale » qui mérite d'être soulignée, car ces deux villes constituent de fait un échantillon représentatif de la civilisation romaine.
Les infrastructures des maisons et villas, l'eau courante, la distribution de la chaleur, le tout-à-l'égout, l'intégration des espaces verts jusqu'aux formes des objets quotidiens, sont d'une modernité spectaculaire.
L'exposition nous offre ainsi de nouvelles perspectives sur la société romaine, à la fois dans ses aspects domestiques, le modèle familial, la condition féminine, les équipements collectifs et individuels liées à la distribution de l'eau, les potagers et les jardins... mais aussi dans la représentation de l'amour et du rapport au sexe et à l'érotisme des habitants de Pompéi.
"Le sexe est avant tout, pour les Romains, un phénomène positif, une source de vie et de joie, un élément magique", le phallus était ainsi représenté à chaque coin de rue, dans toutes les maisons et les boutiques sous forme de sculptures, fresques, dessins, peintures.
"Ce sont les graffïti, ces inscriptions laissées sur les murs avec un stylet pointu, qui nous restituent le mieux, de la voix même des anonymes de Pompéi, combien l'amour faisait partie intégrante de la condition terrestre de l'homme de l'époque. Ils nous transmettent le vrai visage d'une période durant laquelle l'humanité a pu goûter pleinement la spiritualité qui est dans la nature de l'amour, dans une fusion intime entre chair et sentiment." Antonio Varone, Directeur des fouilles de Pompéi.
Catalogue de l'exposition : Pompéi, un art de vivre, Éditions Gallimard.
Informations pratiques:
Exposition Pompéi, un art de vivre (jusqu'au 12 février 2012)
Musée Maillol : 61, rue de Grenelle - 75007 Paris.
Ouverture : tous les jours de 10h30 à 19h sauf les 25 décembre et 1er janvier, nocturne le vendredi jusqu'à 21h30.
Tarifs : 11 €, TR 9 € (incluant l'accès aux collections permanentes), gratuit pour les moins de 11 ans.
Accès Métro : rue du Bac. Parking : Bac-Montalembert, accès rue Sébastien Bottin. Bus : 63, 68, 69, 83, 84.
Cette exposition a été réalisées sous la tutelle du Ministero dei Beni Culturali e le Attività Culturali et de la Soprintendenza Speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompei, Patrizia Nitti, Directeur artistique, en accord avec Olivier Lorquin, Président de la Fondation Dina Vierny - Musée Maillol.
Comité Scientifique : Teresa Elena Cinquantaquattro, Surintendante, Soprintendenza Speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompei. Alain Pasquier, Conservateur général honoraire du Patrimoine.
Commissariat de l'exposition : Valeria Sampaolo, Directrice du Museo Archeologico Nazionale di Napoli. Antonio Varone, Directeur des fouilles de Pompéi. Stefano De Caro, Directeur général honoraire du Patrimoine archéologique, Professeur à l'Università Federico II di Napoli.