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Né à Léova (Bessarabie), en 1909, Idel Ianchelevici s'est mis à modeler la terre dès son plus jeune âge. Poussé par l'exigence d'un ardent besoin d'expression, il ne cessera plus de sculpter, d'abord en Belgique où il émigrera à l'âge de 20 ans, puis en France à partir du début des années 1950, et jusqu'à la fin de sa vie en 1994.
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Référence | 9782804607364 |
Artiste-Genre | Idel Ianchelevici |
Auteur(s) | Helmi Veldhuijzen, Luc Norin, Bernard Balteau |
Editeur(s) | Renaissance du Livre |
Format | Ouvrage relié |
Nb. de pages | 200 |
Langue | Français |
Dimensions | 290 x 215 |
Date parution | 2003 |
Poids | 1.20 |
Les trois auteurs s'attachent à nous montrer Ianchelevici en croisant leurs regards : le style de l'artiste est tantôt épique (il a rendu ses lettres de noblesse à la statuaire monumentale) tantôt intimiste. Mais il porte constamment en lui on ne sait quelle "allusion à l'infini", pour reprendre l'expression du poète Robert Vivier, qui fut l'un de ses plus fidèles amis.
L'œuvre sculptée et dessinée qu'il nous a laissée est vaste et sa visée de grande ampleur. Ce beau livre de référence qui lui est consacré en embrasse les multiples facettes. Il nous invite aussi à suivre ce grand artiste sur les chemins du dépouillement et de l'harmonie.
"À la base de toute création, il y a le sentiment", disait Ianchelevici. Cette volonté passionnée d'exprimer des émotions, de la manière la plus directe, ne l'a jamais quitté. On la retrouve tout naturellement au fil des pages de cet ouvrage et des nombreuses illustrations qui l'accompagnent.
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« Quand j’entre dans mon atelier pour y travailler, seul, il y a des moments où je ressens un sentiment si puissant de respect que je comprends l’émotion mystique des croyants dans un lieu sacré », nous confie Ianchelevici.
Tantôt épique magnifiant la statuaire monumentale, le plus souvent intimiste, mais toujours hors des modes ou courants majeurs du XXe siècle, son œuvre initiée par le sentiment offre une constante « allusion à l’infini », transfigurant la matière, selon son plus proche ami le poète Robert Vivier dont il réalisa un bronze admirable (page 35). Selon Jacques De Decker qui signe la préface de cet album de 200 pages : « sa parole était une calligraphie du silence ».
Livre de référence sur cet artiste sculpteur et dessinateur, riche d’illustrations et de photographies de ce Roumain qui travailla en Belgique puis en France où il s’est éteint le 26 juin 1994.
Le Musée de La Louvière, en Belgique, conserve la collection Ianchelevici.
L'artiste résume ainsi sa démarche artistique « Plus j’avance, plus je me dégage. Plus je me dois consciemment à mes grands aînés. Plus j’avance, plus je m’efface vers l’anonymat pour – j’espère – rejoindre cette espèce à laquelle j’appartiens : l’homme ». Concluons sur sa définition de l’Œuvre : « On ne fait pas des œuvres mais une Œuvre qui est chaque fois un maximum de soi, tamis fidèle de l’âme. »