Afin d'optimiser votre expérience de navigation, ce site utilise des cookies. En navigant sur ce site, vous en acceptez l'usage.
Pendant l'Occupation, les statues parisiennes déboulonnées par les Allemands étaient stockées dans un entrepôt du XIIe arrondissement. Pierre Jahan eut l'idée de les photographier. Jean Cocteau, enthousiasmé par les photographies, décida d'en faire un livre en 1946 dont il signa le texte.
0 article en stock : expédié le jour-même (commande avant 14h00) articles en stock : expédié le jour-même (commande avant 14h00)
Expédié sous 3 à 6 jours
Dernier article disponible !
Référence | 9782859174897 |
Editeur(s) | Amateur |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 80 |
Langue | Français |
Dimensions | 240 x 220 |
Date parution | 24/10/2008 |
Poids | 0.694 |
Une édition agrémentée de 10 photographies inédites.
Préface de Jean Cocteau: Le métier de poète, métier qui ne s’apprend pas, consiste à placer les objets du monde visible, devenu invisible par la gomme de l’habitude, dans une position insolite qui frappe le regard de l’âme et leur donne de la tragédie. Il s’agira donc de compromettre la réalité, de la prendre en défaut, de l’inonder de lumière à l’improviste et de l’obliger à dire ce qu’elle cache. Pierre Jahan nous en apporte une preuve éclatante. Il a secrètement photographié l’entrepôt où l’Allemagne écrasait, cassait et fondait nos statues. Il en résulte grâce à l’angle de ces prises que la statue la plus médiocre y trouve de la grandeur et un drame de solitude. Je lui cède la place. Un appareil de photographie n’est autre chose que le 3ème œil de l’homme qui l’emploie. L’album de Jahan est donc un album de poèmes, poèmes admirables où le crime éclate encore davantage que par le spectacle des décombres.
Produits déjà vus
Vous aimerez aussi