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Une présentation de la sculptrice et artiste peintre française d'origine belge, Yvonne Serruys, née à Menin le 26 mars 1873 et morte à Paris 4e le 1er mai 1953.Cet ouvrage, basé entre autres sur ses mémoires récemment découverts, met en lumière différents aspects de la vie et de l’œuvre de cette artiste, qui a vécu et contribué à façonner une période charnière de l’art moderne.
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Référence | 9789461617989 |
Artiste-Genre | Yvonne Serruys |
Auteur(s) | Marjan Sterckx |
Editeur(s) | Snoeck |
Format | Ouvrage relié |
Nb. de pages | 304 |
Langue | Français |
Dimensions | 255 x 218 |
Date parution | 2023 |
Durant la première moitié du XXe siècle, l’artiste franco-belge Yvonne Serruys (1873–1953) fait carrière à Paris. Issue d’une famille bourgeoise de Menin passionnée d’art, elle bénéficie d’une solide formation intellectuelle, musicale et artistique, qu’elle complète auprès du luministe Émile Claus à Astene et du pointilliste Georges Lemmen à Bruxelles.
À partir de 1898, elle participe presque chaque année aux Salons parisiens. Dès ses 30 ans, elle s’y trouve un logement et un atelier à elle. Vers 1905, après le succès de sa première exposition personnelle à Paris, elle passe définitivement à la sculpture, réalisant surtout des statuettes de jeunes femmes nues dans des poses spontanées.
Parallèlement, elle conçoit des centaines de modèles d’objets décoratifs en (pâte de) verre et, avant la Première Guerre mondiale, deux groupes sculptés monumentaux pour l’espace public parisien. Dans l’entre-deux-guerres, elle exécute d’autres commandes de monuments publics en Belgique, France et Tunisie, ainsi que quelques projets d’intégration d’œuvres d’art dans les Pyrénées-Atlantiques, le tout dans un style Art déco.
Pour contribuer à l’émancipation féminine, elle aspire désormais à représenter la « femme nouvelle ». Peut-être inspirée par son réseau parisien et les « salons du samedi » organisés avec son époux, l’écrivain Pierre Mille, elle exprime des opinions bien arrêtées sur le physique et le genre.
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