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Depuis dix ans Michel Frapier développe une oeuvre photographique singulière. Alors que le droit à l'image restreint le champ des photographes, il choisit de placer l'humain au centre de son travail. En gommant leur environnement, il rend ses sujets à peine reconnaissables silhouettes accompagnées seulement de leurs ombres, notes détachées d'une partition invisible.
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Référence | 9782353402663 |
Artiste-Genre | Michel Frapier |
Auteur(s) | Michel Frapier, Farid Abdelouahab (Préface) |
Editeur(s) | Gourcuff Gradenigo |
Format | Relié à la bodonienne |
Nb. de pages | 176 |
Langue | Françias, English, Japanese |
Dimensions | 230 x 295 |
Technique(s) | 80 illustrations |
Date parution | 2017 |
Cet ouvrage présente son travail des neuf dernières années. Pour rester fidèle à celui-ci, le livre est imprimé sur un papier de qualité exceptionnelle, dont l'aspect particulièrement mat permet une reproduction très fine des photographies. Michel Frapier a aussi souhaité que cet ouvrage soit un bel objet, un véritable livre d'artiste, doté d'une reliure à la bodonienne, en carton noir coupé à vif sur trois cotés.
A ses débuts, Michel Frapier travaillait la photographie en noir et blanc avec des cadrages très pointus, avant de se tourner vers la couleur. Il adopta alors une démarche très différente, recherchant « l'accident », les belles surprises, tout en restant fidèle à la tradition française de ne pas recadrer et ne pas intervenir sur l'image. À cette époque on compare souvent son travaille à la peinture.
En 1983 il est sélectionné pour participer à l'exposition « Moins trente », première manifestation organisée par le Centre National de la Photographie. À la même époque, tout en conservant sa patte, il se fait un nom dans le domaine de la mode en travaillant pour des grandes marques et des magazines.
À partir de 2007, il décide de se réinventer et oriente son travail dans une toute autre direction. On célèbre alors la photographie de paysage - rural ou industriel, mais sans trace humaine -, ou l'auto-centrisme avec un « moi » placé au centre de tout, Michel Frapier s'engage pourtant dans une démarche tout à fait différente. Alors que le droit à l'image restreint le champ des photographes, il place l'humain au centre de son travail. Il supprime l'environnement, ses sujets sont à peine reconnaissables, seulement accompagnés des ombres saisies lors du cliché.
Aujourd'hui peu connu en France, Michel Frapier est soutenu depuis presque 20 ans au Japon par la Galerie 21 de Tokyo. Ses photographies y sont conservées dans de nombreuses collections privées.
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