Lettre d'information

Portraits pour un siècle. Cent écrivains

Editions Gallimard - Ouvrage broché - 220 pages - Textes en Français - Publié en 30/03/2011

Cent ans, cent photographies, le choix est arbitraire mais l'échantillon nous permet d'errer à notre guise dans la forêt du Spectacle.

Expédié sous 3 à 6 jours

35,50 €

Seulement 0,01 € de frais d'envoi au dessus de 35€ d'achat en France

Notes et avis clients

personne n'a encore posté d'avis
dans cette langue
Référence 9782070131945
Editeur(s) Gallimard
Format Ouvrage broché
Nb. de pages 220
Langue Français
Dimensions 285 x 220
Technique(s) 100 illiustrations
Date parution 30/03/2011
Poids 1.046

Vous vous souvenez sans doute de la vigueur avec laquelle Baudelaire, à l'occasion du Salon de 1859, avait condamné la photographie en tant qu'aboutissement industriel du mauvais goût réaliste de la foule. « Un dieu vengeur a exaucé les vœux de cette multitude. Daguerre fut son Messie. »

Les écrivains n'ont pas manqué de s'intéresser à cet art flatteur mais aussi dangereux et compromettant. On n'en finirait pas d'évoquer les rapports passionnés entre l'écrit et la photographie.

Donc, pendant que certains écrivaient les livres ou même les éditaient, d'autres rassemblaient des photos d'écrivains. La rencontre entre une agence photographique et une maison d'édition donne ainsi naissance à une sorte de jeu mathématique.

Cent ans, cent photographies, le choix est arbitraire mais l'échantillon nous permet d'errer à notre guise dans la forêt du Spectacle. Certains sont vivants, d'autres morts. Tous nous parlent. Force est donc de nous intéresser aux détails. Nous les scrutons avec toute l'attention d'un Sherlock Holmes et nous pourrions peut-être en tirer des vies imaginaires : la veste à chevrons de Faulkner, les perles d'Arendt, les cheveux en bandeau de Beauvoir, les guenilles de Céline, le gracieux col blanc de Yourcenar, le regard perçant de Char, la machine à écrire de Duras qui est peut-être aussi celle de Pirandello, le téléphone préhistorique de Paulhan, les mitaines de Tanizaki, les bagues de Joyce, la patte du vieux sphinx Borges posée sur sa canne, Apollinaire, couché bien au chaud, les yeux vagues, livres et papiers à portée de la main. On ne sait s'il va s'endormir ou s'il s'apprête à écrire un poème. Et pourtant, n'est-ce pas l'une des images qui en dit le plus sur l'écriture de l'homme ?

Avis

Soyez le premier à donner votre avis !

Produits déjà vus