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Depuis sa première exposition personnelle en 1992, Alain Bublex réinvente en permanence l'idée du voyage, plaçant la photographie au coeur de sa pratique plastique tout en la combinant au dessin. Mais plus que le déplacement et le mouvement, c'est le paysage lui-même qui apparaît comme son principal sujet
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Référence | 9782902302659 |
Artiste-Genre | Alain Bublex |
Auteur(s) | Alain Bublex, Clémentine Davin, Hervé Aubron |
Editeur(s) | In Fine / Vallois |
Format | Cartonnée contrecollée |
Nb. de pages | 128 |
Langue | Bilingue Français / English |
Dimensions | 270 x240 |
Technique(s) | Illustrations : 104 |
Date parution | 2020 |
Les Etats-Unis ont tenu une place particulière dans ce développement. Parti la recherche de Glooscop (une ville imaginaire qui n'existe que par ses archives), il a sillonné le continent nord-américain le traversant d'est en ouest, du nord au sud, pour en revenir convaincu que les paysages ont joué un rôle primordial dans la constitution de la nation américaine.
« Je travaille actuellement sur un nouveau projet : il s’agit de la réalisation d’un dessin animé basé sur le film First Blood. Après l’avoir vu régulièrement au fil des ans, j’ai remarqué que, plus que par l’action, j’étais attiré par l’atmosphère du film, et que celle-ci résidait dans ses décors, les paysages des montagnes Rocheuses à l’approche de l’hiver.
Je me suis alors trouvé convaincu que le paysage était l’un des acteurs principaux du film. C’est pour vérifier cette intuition que le dessin animé s’est imposé : pour isoler le paysage du reste du film, j’ai entrepris d’en redessiner chaque scène l’une après l’autre, plan après plan, mais sans jamais dessiner ni les acteurs ni l’action. Juste les décors, la ville, les routes, les montagnes et les forêts.
Le film d’action se transforme alors de lui-même en une ode poétique et mélancolique à la nature et aux paysages. Il laisse remonter à la surface des images, la peinture et la photographie américaines de paysage (de l’Hudson River School aux hyperréalistes en passant par les régionalistes des années 1930, Stephen Shore ou encore Walker Evans) et pointe bien l’importance – assez unique, je crois – du paysage naturel dans la construction de l’identité américaine. » Alain Bublex
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