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Léon Pourtau. Vie et œuvre d’un pionnier du pointillisme. Essai de catalogue raisonné. Lorsque l’on évoque les pionniers du pointillisme, les noms de Seurat, Pissarro et Signac viennent spontanément à l’esprit des amateurs d’art.
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Référence | 9788857223407 |
Artiste-Genre | Léon Pourtau |
Auteur(s) | Gilles Caillaud |
Editeur(s) | Skira |
Format | Cartonné |
Nb. de pages | 96 |
Langue | Français |
Dimensions | 300 x 250 |
Technique(s) | Illustrations en couleurs: 25. Illustrations en noir et blanc: 25. |
Date parution | 2014 |
Ces artistes de génie ont innové en leur temps en appliquant sur la toile la technique nouvelle du « contraste simultané ». L’effet saisit les amateurs de l’époque comme d’aujourd’hui. Parmi la poignée d’artistes qui les accompagnaient dans leur quête de sensation, il en est un, aux talents multiples et à la sensibilité prégnante, qui partageait leur volonté de changer la vision du monde : Léon Pourtau.
Né à Bordeaux en 1868, il rejoignit à 15 ans la capitale, où il se consacra à son premier talent, la musique, devenant un clarinettiste apprécié. Mais c’était dans le domaine des arts graphiques que Léon Pourtau désirait s’épanouir, révélant un autre don : l’art de dépeindre le monde qui l’entourait. C’est par la technique du « pointillisme », maîtrisée dès 1890, qu’il s’imposa comme peintre, au point de ne prendre du plaisir que dans cet art, au détriment de la musique, son gagne-pain. Il connut les plus grands pointillistes, en particulier Louis Hayet, avant de faire fortune aux États-Unis d’Amérique, comme clarinette solo à l’opéra de Boston. Là encore, il s’imposa parmi les plus grands peintres de l’École américaine, exposant ses toiles à Philadelphie.
Époux comblé et artiste reconnu par les pairs, Léon Pourtau peignait le bonheur quotidien, mais le destin ne l’entendit pas ainsi. Par un matin de juillet 1898, le paquebot qui le ramenait en France fit naufrage.
Après les quelques hommages que ses amis lui rendirent, le peintre tomba dans un oubli total, jusqu’en 1971 où, lors d’une vente aux enchères, trois de ses œuvres furent vendues à des amateurs éclairés, révélant toute l’étendue de ses talents.
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