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La Chine dans l'imaginaire anglais des Lumières (1685-1798)

Chine, Angleterre - Editions PU de Paris Sorbonne - Ouvrage relié - 618 pages - Textes en Français - Publié en 2016

A l’époque où les différentes compagnies des Indes européennes intensifient leurs échanges commerciaux avec la Chine, l’Angleterre, plus que toute autre nation, s’enchinoise matériellement autant qu’artistiquement.

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Référence 9782840509349
Artiste-Genre Chine, Angleterre
Auteur(s) Vanessa Alayrac-Fielding
Editeur(s) PU de Paris Sorbonne
Format Ouvrage relié
Nb. de pages 618
Langue Français
Dimensions 230 x 230
Date parution 2016
Poids 1.615

Le Chinois philosophe, le poète buveur de thé et le mandarin lettré viennent peupler l’imaginaire anglais. Les chinoiseries décorent les intérieurs et ponctuent les jardins anglais, tandis que l’exotisme du thé et des porcelaines chinoises est apprivoisé, domestiqué et anglicisé, pour s’intégrer à de nouvelles formes de sociabilité et d’échanges.

Les moeurs, la civilisation et l’art chinois suscitent une curiosité et fascination immodérées : le goût chinois s’implante ainsi dans l’Angleterre du XVIIIe siècle.

L'ouvrage cherche à retracer l’histoire du goût chinois en Angleterre et propose d’analyser l’esthétique de la réception de l’image de la Chine en fonction du contexte social, artistique, politique et économique de l’Angleterre.

La popularité du goût chinois, puis son déclin relatif sont étudiés à travers une perspective historique et esthétique. La sociologie des chinoiseries, les liens entre l’art anglais et le style chinois, le développement du jardin dit «anglo-chinois», la montée d’une sinophobie motivée par des enjeux politiques et économiques sont autant de grandes questions abordées dans leur rapport avec la construction d’une identité nationale anglaise.

L’ouvrage met ainsi en lumière le rôle de la Chine comme source d’inspiration, modèle ou contre-modèle, dans la définition évolutive de l’idée d’anglicité. Mêlant à la fois études de textes et analyses iconographiques, l’ouvrage croise les points de vue, sinophiles et sinophobes, pour cartographier les contours de cette Chine rêvée, fantasmée, recréée et refaçonnée par les Anglais à l’aune des climats de sensibilité de l’époque. 

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