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Une série de portraits à la rencontre de "Ndaku ya la vie est belle", collectif d'artistes congolais qui réemploient des déchets pour revisiter des habits traditionnels et dénoncer la pollution industrielle.
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Référence | 9782330167486 |
Artiste-Genre | Ndaku, la vie est belle |
Auteur(s) | Stéphan Gladieu (Photographie), Wilfried N'Sondé |
Editeur(s) | Actes sud |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 104 |
Langue | Français |
Dimensions | 320 x 240 |
Date parution | 2022 |
Un mouvement artistique qui emprunte beaucoup à la démarche de l'Arte Povera, mouvement contestataire de la société de consommation à la fin des années 1960 en Italie.
Des photographies pour une prise de conscience salutaire sur l'accumulation inexorable des déchets qui dénaturent la planète.
Sous l 'objectif de Stéphan Gladieu, on découvre des personnages fantasmagoriques recouverts de toutes sortes de détritus qui deviennent de splendides costumes aussi intrigants qu'étonnants ; des Homo Détritus, fabuleusement grotesques et terriblement évocateurs d'un mal moderne : celui de la vanité de la surconsommation.
Le collectif « Ndaku, la vie est belle » a été fondé il y a six ans par le plasticien Eddy Ekete. Il regroupe aujourd’hui près de 25 artistes presque tous formés à l’académie des Beaux-Arts de Kinshasa.
Peintres, chanteurs, plasticiens, musiciens, ils se sont unis pour dénoncer la tragédie de leur quotidien, les guerres qui en sont issues, l’exploitation des femmes et des hommes qui en découle et fermente la misère insondable qui les prive de toute dignité.
À l’origine, ces artistes avaient un point commun : ils ne disposaient d’aucune ressource, d’aucun soutien. Habitants des bidonvilles, ils ont naturellement trouvé dans les déchets une matière première foisonnante et gratuite. C’est Eddy qui va créer le premier masque, ouvrant la voie aux jeunes artistes qui l’entourent.
« Le collectif m’a accueilli pendant deux semaines pour réaliser ce projet artistique qui s’inscrit dans la continuité de mon travail. Je suis resté fidèle à mes partis pris photographiques en choisissant de réaliser les portraits dans les rues de Kinshasa, le décor et le personnage se répondant.
La rue est l’histoire commune de ces artistes. Leur collectif organise des performances de rue pour provoquer une prise de conscience des autorités et des habitants. Il était donc légitime de les replacer dans la réalité des ghettos de Kinshasa. »
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