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Thomas Lanfranchi est l'un de ces artistes rares dont on guette la moindre manifestation. Avec la même opiniâtreté qu'y mettrait un savant, il mène depuis des années une même recherche, en marge des grands circuits spectaculaires, quelque part aux confins - et au point instable, sinon même improbable où ils se croisent - de la sculpture, de la performance et du dessin.
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Référence | 9782373721133 |
Artiste-Genre | Thomas Lanfranchi |
Auteur(s) | François Coadou , Marguerite Pilven , Amélie Lucas-Gary |
Editeur(s) | Dilecta |
Format | Relié cartonné |
Nb. de pages | 168 |
Langue | Bilingue Français / English |
Dimensions | 240 x 160 |
Technique(s) | 90 illustrations |
Date parution | 2021 |
L’ouvrage, bilingue français-anglais, se découpe en trois parties imprimées sur trois papiers différents. La première est consacrée au travail de sculpture et de performance de Thomas Lanfranchi, illustré par une quarantaine de photos.
Prises entre les années 90 et aujourd’hui aux quatre coins du monde, elles révèlent les spectaculaires formes volantes fabriquées par l’artiste à partir de sacs plastiques, qui s’élèvent du sol au ciel, alternant couleurs et motifs, en bord de mer comme en montagne, au gré du vent qui les fait vivre.
Au coeur du livre, les textes de François Coadou, Amélie Lucas-Gary et Marguerite Pilven complètent l’iconographie et permettent au lecteur de mieux s’imprégner des divers aspects de l’univers de Thomas Lanfranchi.
Enfin, une cinquantaine de dessins de l’artiste sont reproduits, où défilent des formes fantastiques, des animaux, des personnages, découpés dans le même matériau que ses corps célestes et complétés par du dessin au stylo-bille. Ils sont parfois accompagnés de courts textes de l’auteur.
« Fruit de plusieurs siècles d’histoire, l’idée de sculpture convoque tout de suite des notions de solidité, de pérennité, voire de noblesse. Les formes que construit Thomas Lanfranchi s’inscrivent exactement au rebours de cela : d’une matière pauvre, plastique et scotch, elles sont aussi fragiles et éphémères. Mais il y a plus. Regardons-les en effet, au point pour le moment où nous sommes : elles sont là, à nos pieds, presque informes, inertes, mortes sauf à ce qu’il les mène à l’air libre, pour que le vent s’y engouffre. La sculpture chez Thomas Lanfranchi ne se sépare pas d’une espèce de performance, qui est autant performance que les formes en question sont sculpture. » (Extrait du texte, p. 80-87).
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