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Au cours des Temps modernes, les édifices bâtis par la puissance publique s’individualisent et se multiplient : des collèges ou des bibliothèques sortent des enceintes religieuses, des prisons deviennent des édifices indépendants, des théâtres s’émancipent des palais. Tous bénéficient d’une identité architecturale et marquent visuellement la cité.
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Référence | 9782362220982 |
Artiste-Genre | Architecture publique 16e-18e Siècles |
Auteur(s) | Hélène Rousteau-Chambon |
Editeur(s) | Mare & Martin |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 336 |
Langue | Français |
Dimensions | 250 x 170 |
Date parution | 2024 |
L'architecture publique englobe les édifices qui ne sont ni religieux ni privés, ils sont le fruit d’une volonté politique, d’une histoire formelle et institutionnelle.
Malgré leur importance tant numérique que sociétal et architectural, aucune synthèse n’a été écrite à ce jour sur ces édifices publics des Temps modernes. Il s’agit donc de mieux connaître cette architecture dans sa diversité typologique, dans son contexte historique et urbain tout en mettant en exergue les prémices d’une préoccupation architecturale plus caractéristique du XIXe, voire du XXe siècle.
Les propos sont organisés autour de quatre idées centrales : les pouvoirs en représentation (ministères, parlement), les lieux d'enseignement et de culture (collèges, théâtres), les édifices utilitaires (phares, hôpitaux, ponts), les bâtiments édilitaires (bains publics, bourses de commerce). Cette présentation permet d'examiner cette architecture publique en gestation sous des prismes divers, qu'elle soit de prestige ou élémentaire.
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