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Excellent portraitiste et étonnant paysagiste, René Princeteau se révéla un fin connaisseur du cheval, devenant le plus fidèle traducteur de l'époque des grands équipages, des chasses à courre et des courses hippiques.
Catalogue de l'exposition présentée au musée des beaux-arts de Libourne (5 juil. - 29 nov. 2008).
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Référence | 9782915262704 |
Artiste-Genre | René Princeteau (1843-1914) |
Editeur(s) | Le Festin |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 128 |
Langue | Français |
Dimensions | 180 x 240 |
Date parution | 2008 |
La vénerie dans l'œuvre de René Princeteau (1843-1914): reproductions commentées d'environ 80 croquis, dessins, esquisses et peintures. Précédé d'une étude sur l'artiste et la chasse à coure de son temps, par Marguerite Stahl, commissaire de l'exposition et conservateur du musée de Libourne; d'un article sur trois peintures, par Jérôme Guerrand-Hermès; et d'une note Princeteau, peintre de vénerie, par Philippe Dulac.
Peintre cavalier, Princeteau est également et passionnément un peintre chasseur s'investissant admirablement dans l'observation patiente de la capture de l'animal comme il le fait dans ses études de jockeys et ses courses hippiques. Il décompose les mouvements de l'homme et du cheval dans une originalité d'exécution qui donne à son style un rythme et une cadence tout à fait singuliers.
Tout en concentrant son attention sur les chevaux et les chiens, il représentera jusqu'à la fin de sa vie de grandes scènes de vènerie où les codes vestimentaires autant que les décors sont scrupuleusement représentés. Il restitue avec bonheur les habits rouges des veneurs, les costumes d'apparats, les trompes de chasses magnifiques, tout le rituel et le cérémonial anoblis par le poids de l'histoire.
De même, Princeteau s'approprie l'ordre cyclique de la nature, le rythme des saisons, peignant l'aube d'hiver sous un soleil blafard, les forêts rougeoyantes et les futaies d'automne en Sologne ou en Gironde qu'il transforme en majestueux décors. Mais ce qui caractérise la peinture de Princeteau reste bien, encore et toujours, le rendu énergique du mouvement, la dynamique qu'il insuffle dans ses puissantes compositions, évitant tout excès dramatique, traduisant l'intensité de l'instant saisi.
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