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Excellent portraitiste et étonnant paysagiste, René Princeteau se révéla un fin connaisseur du cheval, devenant le plus fidèle traducteur de l'époque des grands équipages, des chasses à courre et des courses hippiques.
Catalogue de l'exposition présentée au musée des beaux-arts de Libourne (26 oct 2007 - 2 fév. 2008).
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Référence | 9782915262469 |
Artiste-Genre | René Princeteau (1843-1914) |
Editeur(s) | Le Festin |
Format | Broché |
Nb. de pages | 128 |
Langue | Français |
Dimensions | 180 x 240 |
Date parution | 2008 |
La mode des courses et des pur-sang anglais envahit la France au XIXe siècle. L'atmosphère nerveuse régnant sur les hippodromes dans les minutes qui précèdent le départ, l'énergie continue qui éclate lors de la compétition, ainsi que les portraits de jockeys et chevaux célèbres, nourrissent le thème de cette deuxième exposition organisée dans le cadre de la rétrospective René Princeteau du musée des beaux-arts de Libourne.
Sa connaissance du cheval, son brio et son originalité d'exécution amenèrent les principaux propriétaires des grandes écuries de courses à lui commander des portraits de craks et de jockeys, faisant de Princeteau l'interprète incomparable des grands prix, des derbys et des steeple-chases. Subtil coloriste, il sait être puissant et harmonieux, développant un style dont la force et la vivacité donnent rythme et cadence. Sa touche est vigoureuse, franche et même souvent violente. Enfin, l'influence exercée par Princeteau sur son élève Henri de Toulouse-Lautrec se renforce encore à travers le rapprochement inédit d'un ensemble important de scènes équestres des deux artistes.
Issu d’une riche famille libournaise, René Princeteau (1843-1914) réussit, en dépit de son infirmité - il était sourd-muet de naissance - une carrière de peintre mondain dans la haute société parisienne. Il dut son succès à un exceptionnel talent pour peindre les chevaux de courses. Cette passion le lia avec Henri de Toulouse-Lautrec dont il fut l’ami et le premier maître.
Princeteau ne fut pas seulement un éblouissant chroniqueur des élégances hippiques, la guerre de 1870 lui inspira des toiles tragiques et, lorsqu’après 1883, il revint s’installer sur son domaine du château Pontus, à Fronsac, il sut traduire la vie rustique d’une façon à la fois poétique et vigoureuse. La collection montre que Princeteau fut également un bon portraitiste et un paysagiste sensible.
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