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Sous la IIIe République, les salons se multiplient à Paris et s'imposent comme une pratique culturelle essentielle de l'aristocratie et de la bourgeoisie. Au milieu de cette floraison exceptionnelle, Madame de Rayssac tient salon. En véritable muse, elle réunit, de 1870 et 1890, un cénacle où se rencontrent intellectuels et artistes, toutes générations confondues, dans un climat d'émulation.
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Référence | 9782711861224 |
Artiste-Genre | Salon XIXe siècle, Madame de Rayssac |
Auteur(s) | Sarah Hassid |
Editeur(s) | RMN |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 328 |
Langue | Français |
Dimensions | 297 x 210 |
Technique(s) | 225 illustrations |
Date parution | 2015 |
Madame de Rayssac compte alors, parmi les habitués des mercredis soir, des personnalités telles que les peintres Paul Chenavard, Louis Janmot, Odilon Redon, le compositeur Ernest Chausson, les poètes parnassiens Victor de Laprade, Saint-Cyr de Rayssac, Paul de Musset, les critiques d'art Hippolyte Peisse, Charles Blanc et Jules Boissé, et les musicographes Charles de Massougnes et Charles Grandmougin.
Née en 1846 à Paris, Berthe d'Alton-Shée est élevée dans un milieu aristocratique. Elle apprend la littérature, le chant et le piano, et découvre la vie mondaine dans le célèbre salon de sa marraine, Caroline Jaubert. À seize ans, elle est confiée à la famille du peintre Louis Janmot (1814-1892), auprès duquel elle apprend le dessin et la peinture à travers un style épuré et gracieux. L'atelier de Janmot voit s'épanouir une esthétique singulière. Berthe d'Alton-Shée y joue déjà le rôle d'une jeune muse, inspirant les poètes et posant pour les peintres. Elle épouse le poète Saint-Cyr de Rayssac.
Ne figurant dans aucun répertoire des principaux lieux de mondanité, le petit cercle qu'elle a formé s'est imposé à la fois par sa discrétion et par un caractère marginal revendiqué à l'envi par ses membres. Ceux-ci prônent une esthétique dissidente fondée sur des goûts profondément originaux. L'attachement persistant au romantisme allemand, au lendemain de la guerre franco-prussienne, en est une expression marquante - tout comme la dénégation de la nature, de la science et des sensations, au profit de l'art, de la spiritualité et de la fantaisie.
Occultant le naturalisme et l'impressionnisme contemporains, le salon de Madame de Rayssac permet, par ailleurs, d'envisager le glissement esthétique entre le romantisme et le symbolisme affectant les arts, les lettres et la musique dans les années 1870.
Cet ouvrage, issu du mémoire de recherche de master II soutenu par Sarah Hassid, a reçu le prix de l'Association de l'École du Louvre 2011.
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