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Répertoire des artistes et liste de leurs oeuvres. Tome I - II - III
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Référence | 9782359680126 |
Editeur(s) | Echelle de Jacob |
Format | Trois volumes reliés, cousus, collés, dos rond, tranchefile, signet, couverture |
Nb. de pages | 1488 |
Langue | Français |
Dimensions | 240 x 160 |
Date parution | 2010 |
Introduction historique de Chantal BEAUVALOT (Association Le temps d’Albert Besnard)
« C’est dans une période d’effervescence féministe, où les femmes ne pouvaient embrasser une carrière officielle mais où, chez beaucoup d’entre elles, l’emportait un rêve d’émancipation, que se situe la naissance de cette société. Décidée à lutter contre le monopole masculin dans l’univers des arts et à instaurer une fraternité entre les femmes artistes, Hélène Bertaux (1825-1909) fonda en 1881 l’Union des Femmes Peintres et Sculpteurs enrichie des graveurs et illustrateurs. Ses buts étaient simples : monter des expositions dans l’espoir de faire apprécier les productions des femmes en mettant ces dernières en rapport avec le public,
acheteur éventuel. Mais elle nourrissait également des projets plus ambitieux qui lui tenaient à coeur : faire cesser l’exclusion des femmes à l’Ecole des beaux-arts et parvenir à ce que celles-ci puissent préparer le concours le plus prestigieux de l’Ecole : celui du Grand Prix de Rome. » (Chantal Beauvalot).
C’est ainsi que prit naissance l’Union des Femmes Peintres et Sculpteurs qui présenta chaque année à partir de 1882 le travail d’artistes femmes, dont certaines exposaient au Salon officiel puis Salon de la Société des Artistes Français. Reconnue d’utilité publique par décret le 16 juin 1892, l’Union réussit peu à peu à s’imposer comme une manifestation originale d’envergure, complémentaire des divers Salons officiels.
Ce sont ces manifestations que nous présentons ici avec une importante introduction de Chantal Beauvalot qui fait pour la première fois un historique de l’Union, de son développement et de ses tribulations après le retrait d’Hélène Bertaux en 1894, avec les présidences de Virginie Demont-Breton, Esther Huillard puis de la Duchesse d’Uzès.
Comme dans nos précédents répertoires, nous donnons dans les trois volumes la synthèse des 72 livrets d’expositions de l’Union de 1882 à 1965, catalogues souvent rarissimes ou même uniques, soit environ 50 000 notices d’oeuvres par plus de 9000 artistes.
Nous présentons les noms des artistes classés alphabétiquement, suivis, lorsque nous les avons trouvés, des dates, lieux de naissance et décès ; puis sont retranscrites dans leur intégralité les notices des catalogues dans les différentes disciplines : peinture, sculpture, dessin, gravure ou art décoratif. Les notices ont été enrichies des prix reçus par les artistes dans le cadre de l’Union et de renvois à d’autres Salons où participaient les exposantes [Indépendants, Automne, Tuileries, Expositions des femmes artistes (1893-1907), Salons de Lyon et de Dijon, Société coloniale des artistes français] (soit 4500 renvois).
« L’émergence d’une société réservée aux femmes confirma à la troupe des incrédules que, si les femmes ne détenaient pas entre leurs seules mains « le salut du monde », le talent artistique n’était pas concentré dans la virilité et le professionnalisme n’était pas l’apanage de la gent masculine » (C. Beauvalot). L’importance de ce dictionnaire en est la manifestation claire qui permettra, nous l’espérons, de mieux connaître et repérer des oeuvres d’artistes femmes tombées injustement dans l’oubli.
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