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La stature de Barnett Newman n’a cessé de grandir depuis sa mort en 1970. Il est l’homme qui a forclos l’expressionnisme abstrait et ouvert la voie aux nouvelles générations (minimalisme, color painting) - l’égal mais aussi l’opposé de Jackson Pollock.
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Référence | 9782865890613 |
Artiste-Genre | Barnett Newman (1905-1970) |
Editeur(s) | Macula |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 336 |
Langue | Français |
Dimensions | 250 x 210 |
Date parution | Février 2011 |
Poids | 1.600 |
Anarchiste, métaphysicien, agnostique, philosophe, polémiste, Newman revendique pour la peinture les ambitions les plus hautes : l’oeuvre doit s’affirmer ”face à la terreur de l’inconnaissable”, elle défie ”le chaos noir et dur qu’est la mort”.
Par ses textes comme par ses tableaux, l’artiste explore l’interstice entre culture et culte, entre le tangible et l’intangible, entre la concrétude de l’oeuvre et le tremblé de la transcendance, entre la finitude de l’homme et l’infini de l’art.
Beaucoup de ses essais font date : ”L’image plasmique”, ”Le premier homme était un artiste”, ”La question du sujet”, ”Le surréalisme et la guerre”, ”Pour une critique passionnée ”... Et ses pamphlets sont célèbres : Newman ferraillait avec ses adversaires - Panofsky, Motherwell, Rothko... jusqu’à leur reddition.
Textes anachroniques, en un sens, utopiques, démesurés - comme si se jouait là, dans l’art le sort de l’espèce. Newman voulait arracher la peinture au formalisme. Son oeuvre - il y insiste - est née de la révélation du désastre après la guerre : Auschwitz, Hiroshima.
”Les gens peignait un monde beau et, à cette époque, nous avons compris que le monde n’était pas beau”. Contre la barbarie, il a cherché à produire des images de haute densité, des totems, des ”concrétions d’émotion”.
Mais l’ambition était aussi au coeur du travail quotidien de Newman : ” ...quand vous êtes dans votre atelier, vous êtes en train de faire la plus belle oeuvre qui ait jamais été peinte. Pas la plus belle oeuvre que vous puissiez faire : la plus belle qui ait été peinte”.
L’édition française des Écrits, établie par Jean Clay, s’accompagne d’un important appareil de notes qui replace la pensée et la vie de Newman dans le contexte des années 1950 - 1970 à New York. En fin de volume, une série d’essais est consacré à l’analyse de l’oeuvre par Yve-‐Alain Bois, Carol Mancusi-Ungaro, Suzanne Penn et Pierre Schneider.
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