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La question du retour du patrimoine culturel est plus que jamais au centre de l’actualité. Envisageant tous les cas d’espèces, du point de vue du droit international et du droit des nations, cette enquête dresse l’état de la question.
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Référence | 9782754103886 |
Editeur(s) | Hazan |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 112 |
Langue | Français |
Dimensions | 210 x 140 |
Date parution | 04/02/2011 |
Il suffit de constater l’émotion suscitée, le 12 novembre 2010, par la décision du président de la République de restituer à la Corée (sous couvert d’un prêt renouvelable) 297 manuscrits royaux. La polémique fait rage. Violation du principe de l’inaliénabilité des collections nationales pour les uns, juste réparation à l’égard de pays victimes de la colonisation pour les autres...
En attendant, les demandes se multiplient, en provenance de tous les continents ! À ce rythme, s’indignent les défenseurs d’un patrimoine universel, on peut prédire la disparition de musées comme celui du Quai Branly!
Le débat n’est pas nouveau pourtant, ainsi que le rappelle ce livre. Congrès de Vienne aidant, certains des biens spoliés un peu partout en Europe par Napoléon ont dû retourner à leur propriétaire. À l’inverse, les marbres du Parthénon, démontés par lord Elgin en accord avec l’occupant ottoman, sont réclamés en vain par le gouvernement grec au British Museum. Mais la patience n’est plus de saison. Pour les pays s’estimant spoliés, aucun grand contrat commercial ou d’infrastructure qui ne soit précédé de demandes préalables de restitution de tel ou tel trésor du patrimoine.
Aux critères du droit à la mémoire et au patrimoine du sol s’ajoute un devoir de respect de la personne : à l’égard des familles victimes de la Shoah, mais aussi, de manière plus anonyme, à l’égard des restes humains momifiés, nombreux dans nos musées d’anthropologie ou d’histoire naturelle.
Envisageant tous les cas d’espèces, du point de vue du droit international et du droit des nations, cette enquête dresse l’état de la question.
Les auteurs : Corinne Hershkovitch est avocate à la cour, spécialiste des questions de restitution artistique. Elle est intervenue dans plusieurs dossiers pour les familles de victimes, mais aussi à la demande des musées. Didier Rykner est directeur de la Tribune de l'Art, organe de presse sur le net qui fait autorité dans le monde de l'histoire de l'art.
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