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Nicolas Fouquet (1615-1680), ancien surintendant des Finances de Louis XIV, est unanimement désigné comme « collectionneur », « curieux » ou « amateur » d'art. Rares sont pourtant les études qui ont abordé la question de sa collection.
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Référence | 9782711880027 |
Artiste-Genre | Nicolas Fouquet |
Auteur(s) | Clara Terreux |
Editeur(s) | Ecole du Louvre / RMN |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 280 |
Langue | Français |
Dimensions | 300 x 250 |
Technique(s) | Nombre d'illustrations 195 |
Date parution | 2024 |
Si, depuis le 19e siècle, Nicolas Fouquet est unanimement désigné comme un collectionneur, rares sont les études qui ont abordé sa collection d'oeuvres d'art. Le présent ouvrage répond à cette lacune et s'attache à reconstituer la collection dans l'un de ses aspects particuliers : les tableaux.
Fondée sur l'analyse des sources et le croisement des informations, ce travail répond à la nécessité d'en dresser un état des lieux distinguant preuves et suppositions, faits et interprétations, mémoire et histoire.
L'analyse du contexte particulier de l'acquisition des tableaux conduit à ne pas isoler cet ensemble en tant qu'entité autonome mais à l'étudier au regard des autres composantes de la collection - sculptures, tapisseries, curiosités d'histoire et histoire naturelle et bibliothèque.
Cette démarche permet à l'auteure, Clara Terreaux, de mettre en évidence, outre l'enchevêtrement des enjeux inhérents à l'acquisition des peintures, la complexité du rapport qu'entretint Nicolas Fouquet avec les oeuvres d'art, les termes d'« amateur » ou de « curieux » se révélant insuffisants pour qualifier la teneur de la relation.
Collection « Mémoires de recherche de l'École du Louvre »
Préface.
Introduction par Clara Terreaux.
Première partie.
Reconstitution d'un ensemble dispersé.
Héritage(s).
François IV Fouquet : une filiation.
Portrait d'un amateur et d'un curieux.
Héritage intellectuel, patrimoine matériel ?
Marie-Madeleine de Castille : l'apport d'une riche héritière.
Formation.
De Rome à Paris : acquisitions dans la Ville Éternelle.
La mission de Louis Fouquet (1655-1656).
« L'oeuvre d'un siècle que de trouver une bonne emplette ».
Les antiques : fouilles clandestines, exportations illégales.
Les envois d'oeuvres d'art.
Chantelou, Fouquet et Poussin.
Maucroix à Rome.
Charles Le Brun et l'abbé Ponzi : d'autres émissaires ?
Acquisitions auprès des contemporains.
La vente des collections de Charles Ier.
Everhard Jabach : l'« achat de quantité de beaux tableaux italiens ».
De la collecte à la collection : appréciations de la culture matérielle amérindienne.
Achats et commandes aux peintres.
Charles Le Brun.
Nicolas Poussin.
La dispersion des collections.
Le chaos de l'arrestation.
Des actions de sauvegarde ?
Charles Le Brun : un rôle ambigu.
Pillages et récupérations abusives.
Stabilisation et négociations.
Tirer son épingle du jeu : le roi et les créanciers.
De Fouquet à Louis XIV : prélèvements royaux.
« On procède ici à la vente de tous les meubles de M. Fouquet » : les acheteurs.
Au sein du clan Fouquet : les débris d'une fortune ?
L'épouse, Marie-Madeleine de Castille.
Les frères, Basile, Louis et François Fouquet.
Les héritiers, Louis-Nicolas Fouquet et le maréchal de Belle-Isl.
Deuxième partie Les tableaux de Nicolas Fouquet :
Analyse et débats autour d'une identité.
État des lieux.
Les curiosités.
Curieux d'histoire.
Curieux d'histoire naturelle.
Curieux de livres.
Les oeuvres d'art.
Le goût des tableaux à l'épreuve du goût du siècle.
Les sculptures.
Un ensemble exceptionnel de tapisseries.
État d'esprit.
Fouquet : un amateur d'art en trompe-l'oeil ?
Le goût des arts : devoir social, enjeux politiques.
La construction d'une image sociale.
Le rêve italien.
Vaux : du décor à l'art total.
Conclusion
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