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Au moment où la France s\'interroge sur l\'utilisation qu\'elle doit faire de sa mémoire coloniale, voici un livre qui viendra nourrir le débat à travers la question des rapports entre l\'art et la politique.
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Référence | 9782020896177 |
Editeur(s) | Seuil |
Format | Broché |
Nb. de pages | 169 |
Langue | Français |
Dimensions | 140 x 13 x 205 millimètres |
Dans la lignée des perspectives ouvertes par L\'Orientalisme d\'Edward Said, Patrick Vauday s\'interroge sur la manière dont la peinture du XIXe siècle s\'est appropriée d\'autres espaces culturels quand elle ne les a pas véritablement reconstruits.
S\'il y a un grand siècle de la peinture française, c\'est bien le XIXe siècle, qui inaugure avec la souveraineté de l\'artiste l\'autonomie de la peinture : \'\'je suis mon propre gouvernement\'\', dit Courbet, tandis que Cézanne forme le projet d\'une apothéose de Delacroix qui ne vit finalement jamais le jour.
Une ombre au tableau, cependant : celle de l\'empire colonial français naissant et de son prolongement pictural, l\'Orientalisme, colonisation de l\'Orient par la représentation occidentale qui fixe les traits de l\'autre en son absence. À l\'envers du tableau colonial, il y eut pourtant quelques peintres pour se laisser désorienter par leur rencontre de l\'Orient et en recevoir une impulsion qui allait reconfigurer l\'espace pictural hérité de la tradition européenne. Chacun à sa manière, Delacroix, Gauguin et Monet furent de ceux-là. À la politique de la domination, leurs oeuvres opposent une politique de la peinture ouverte à la négociation avec des esthétiques hétérogènes.
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