Afin d'optimiser votre expérience de navigation, ce site utilise des cookies. En navigant sur ce site, vous en acceptez l'usage.
La récente polémique franco-chinoise sur la restitution de bronzes du Palais d'Eté, celle sur les Cariatides du Parthénon, ou encore la restitution des momies égyptiennes illustrent le débat de plus en plus vif qui oppose les pays « spoliés » aux pays, musées et collectionneurs « détenteurs » d'oeuvres d'art considérées comme universelles.
Produit indisponible
Expédié sous 3 à 6 jours
Dernier article disponible !
Référence | 9782271072276 |
Editeur(s) | CNRS |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 123 |
Langue | Français |
Dimensions | 170 x 120 |
Date parution | 03/10/2011 |
Poids | 0.117 |
Le livre d'Emmanuel Pierrat pose la question : quelle est la légitimité de ces revendications ? Sont-elles seulement l'expression de la volonté de récupérer un patrimoine pillé autrefois par les Européens ?
Au-delà des querelles sur la conservation des oeuvres d'art et leur mise à disposition du public, ces revendications sont devenues un enjeu politique majeur et un point de friction « culturelle » avec des Etats qui veulent récupérer leur histoire.
Dans ce texte percutant et parfaitement informé, l'auteur expose aussi la position de la France et ses ambiguïtés : elle n'a ratifié qu'en 1997 le traité international adopté le 14 novembre 1970 à Paris et n'a toujours pas ratifié la Convention « Unidroit » de 1995 sur les biens culturels volés ou illicitement exportés. Nul ne s'étonnera que la patrie des Arts et des Lettres traîne des pieds : les collections publiques contiennent trop d'oeuvres pillées au gré des invasions et de la colonisation, sans même évoquer la Shoah.
Problème complexe mêlant droit, morale, argent, préjugés, et conservatisme, la restitution des oeuvres d'art est abordée ici de façon érudite et émaillée d'anecdotes édifiantes.
Produits déjà vus
Vous aimerez aussi