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Certains tableaux provoquent chez nous un trouble, voire un malaise. Ils nous surprennent, nous fascinent, sans que l’on puisse expliquer précisément pourquoi. Est-ce leur sujet ? Est-ce ce que leur thème fait résonner en nous? Est-ce la technique de l’artiste ? Est-ce un mélange de tout cela ? Ou est-ce, simplement, le fait que nous percevons intuitivement que ces oeuvres ont un « plus » que les autres n’ont pas?
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Référence | 9782845341852 |
Editeur(s) | Sens & Tonka |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 65 |
Langue | Français |
Dimensions | 200 X 150 |
Date parution | 22/11/2008 |
Poids | 0.125 |
Edouard Dor analyse ce phénomène à travers trois oeuvres peintes à des époques différentes.
La première, du XVIe siècle, est un petit tableau de Véronèse. Il met en scène Mars et Vénus nus, amoureux et fébriles, au bord d’un lit... lorsqu’un cheval voyeur passe soudain sa grosse tête dans l’encadrement de la porte, surprenant les amants et jetant sur eux son regard lourd.
La deuxième, du XIXe, est la fameuse Olympia de Manet. La pose et le regard provocants de la prostituée, qui n’a pour seul vêtement qu’un ruban de velours noir autour du cou, mais surtout la technique dépouillée et crue de Manet, qui projette vers nous les chairs pâles d’Olympia, ont fasciné, de Zola à Valéry, des générations de spectateurs.
La dernière oeuvre est de Matisse, peintre de la joie de vivre et de la couleur. Il s’agit d’une toile de 1914 que l’artiste conserva toute sa vie et qui ne fut exposée pour la première fois qu’en 1966, douze ans après sa mort. Elle représente quatre bandes verticales de couleur, dont la plus large est noire, d’un noir profond. Ce noir est la vue que dégage une porte-fenêtre. Mais, quelle vue ?
Pourquoi ces trois chefs-d’oeuvre nous laissent-ils ce même sentiment d’ "inquiétante étrangeté" ? N’est-ce pas de cette "inquiétante étrangeté" que vient la fascination que certaines oeuvres exercent sur nous ? En analysant ces trois tableaux, E. Dor tente de nous faire comprendre pourquoi ces artistes ont ainsi joué de cette "inquiétante étrangeté" pour nous provoquer, nous spectateurs, et nous obliger à voir leur peinture différemment.
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