La majesté des centaures. Le portrait équestre dans la peinture occidentale

Initialement accordé aux fastes des palais royaux, le genre s'ouvre progressivement, tout comme le sens de cette imagerie, suivant l'évolution des mentalités et des techniques, du rapport au pouvoir et à la nature, ou de l'expression de la vertu.

" L'histoire du portrait équestre est celle d'un lent glissement. Peu à peu le genre déroge. Déroge et prolifère [...] Cette ouverture progressive épouse et parfois même anticipe l'évolution des mentalités occidentales. Elle en dit plus encore de la position maintes fois reconsidérée de l'homme vis-à-vis de la nature. Le germe du déclin gît encore ailleurs. A chaque palier de ce fameux glissement, ce que le cavalier a perdu de sa superbe, l'animal l'a gagné en dignité.[...] C'est cette histoire qu'entend retracer La majesté des centaures. L'ouvrage revendique crânement sa nature d'essai...''