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éditions Atelier contemporain
Peintre des zoos, membre de la Figuration narrative, meurtrier symbolique de Marcel Duchamp, président du Salon de la Jeune Peinture de 1965 à 1969, décorateur pour le théâtre, philosophe, poète, dramaturge: les catégories qui décrivent le travail de Gilles Aillaud sont aussi ce qui empêche d'y accéder.
Mondrian et Dubuffet, hommes et oeuvres, n'offrent à première vue aucune espèce de ressemblance. Toutefois, la temporalité propre à l'affirmation de leur personnalité artistique, et surtout le rapport de l'opinion et des institutions à leur travail, présentent des analogies significatives quant à certains aspects de la vie artistique du XXe siècle en France.
On connaît Géricault pour ses peintures de chevaux transis par la foudre, pour ses portraits d’enfants les plus troublants de l’art français, pour ses têtes de fous qui n’ont aucun équivalent dans l’histoire de la peinture, et pour son immense tableau révolutionnaire et moderne, Le Radeau de la Méduse, chef-d’œuvre du Romantisme et protestation de la vie...
Aux dires d'Elisabeth Jacquet, ce livre partait comme un roman : "Cédant au narcissisme contemporain et tapant un jour son nom sur un moteur de recherche, mon héroïne avait vu son existence virtuelle supplantée par celle d'une femme du temps passé, mieux référencée sur les moteurs de recherche". Cette femme, c'est Eva Gonzalès (1849-1883).
" Peintre du lointain intérieur s'il en est ", Edouard Manet incarne aux yeux de Gérard Titus-Carmel une déchirure étrangement féconde du rapport moderne au monde. Retiré dans la nuit de son être, dans ce que Georges Bataille nommait " une indifférence suprême ", le peintre lave le monde qu'il représente de toute interprétation pathétique. Cela, pour le...
Ecrire sur les arts, Rainer Maria Rilke le dit souvent, c'est avant tout chercher à "ne pas juger". Etre juste, c'est retrouver dans chaque oeuvre l'étrangeté fascinante de chaque existence singulière, par-delà raisons et fins.
" Dürer donne rendez-vous en l'an 2000. A présent que nous sommes à l'échéance annoncée, que reste-t-il à écrire de Dürer ? " Question bien légitime que celle qui inaugure Le Burin du graveur, publié pour la première fois il y a quarante ans en introduction d'une édition de L'Œuvre gravé complet (Hubschmidt & Bouret, 1980).
"Toute oeuvre de Beuys meurt en chemin, le seul fait de l'emballer, de l'enlever au sol, de figer son ordre établi autrefois perturbe le souvenir, profane la relation. La fugacité, tel est le problème de l'art de Beuys".
Nicolas Poussin, pour rappeler que son métier n’était pas d’écrire mais de peindre, se désignait ainsi : « moi qui fais profession de choses muettes ». Prolongeant l’esprit de cette formule énigmatique et fascinante, l'ouvrage interroge la façon dont la parole écrite peut tenter d’entrer en dialogue avec les œuvres d’art.
Écrits sur l’art, 1964-2006 « Il se peut que les images participent d’une respiration plus vaste, qu’elles soient, en vérité, par-delà toutes nos raisons, comme le travail incessant du visible. » « Cette vocation aventureuse des images », Claude Esteban n’a cessé de la questionner dans ses écrits sur l’art qui sont pour la première fois rassemblés en un...
Dans son hommage à la peinture figurative et animalière de Gilles Aillaud, Nicolas Pesquès entremêle avec finesse notations poétiques, fragments de théorie sur l’art, descriptions de tableaux, bribes de souvenirs en compagnie du peintre.
Ce volume réunit un ensemble d’entretiens et de textes écrits par Bernard Moninot depuis sa première exposition en 1971, à l’âge de 21 ans, jusqu’à aujourd’hui.
Dans la dernière édition de L’origine des espèces (1856) Charles Darwin s’interroge sur la nature du sentiment de la beauté. Le temps a passé et la réponse à la question que se posait Darwin semble de plus en plus échapper à la philosophie et à l’esthétique pour devenir l’affaire de l’anthropologie, des naturalistes et de la sociologie.
L'Art Brut est "farouche et furtif comme une biche", écrivait Jean Dubuffet, au contraire de "l'art coutumier", qu'il soit classique, romantique, baroque, moderne... Le second est du côté de l'empaillé, de l'ordonné. Le premier est du côté du sauvage, de l'insaisissable. Il est difficile cependant d'en dire plus de l'Art Brut, sans "le tuer presque".