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Référence | 9782070120772 |
Editeur(s) | Gallimard |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 176 |
Langue | Français |
Dimensions | 205 X 120 |
Date parution | 27/10/2008 |
« Ou peut-être parce que sa mère était une déesse marine, ou parce que lui aussi pouvait cesser de jouer brusquement pour longuement bouder en cas de notoire injustice. […] Parce que, aussi, il faut bien l'avouer, il était de tempérament colérique et que vos caprices de gamin en était blasonnés d'or, ou que son orgueil était une qualité divine et non un vilain défaut. Parce qu'il n'était pas chafouin comme Ulysse, pontifiant comme Nestor, stupide comme Agamemnon, lâche comme Pâris – et surtout pas cocufié comme Ménélas. Parce qu'il était pur, dans sa violence comme dans sa magnanimité, dans son chagrin comme dans sa joie triomphante. Et il semblait qu'à le suivre vous étiez purifié, plongé au feu, comme lui-même le fut, enfant, par sa mère. […] Et toujours le soleil serait sans défaut, les paroles droites, la nuit profonde et immensément riche d'étoiles. »
Dans ces pages à la tonalité grave et émouvante, Vincent Delecroix se livre à une forme d'auto-analyse « sous le bouclier d'Achille », opposant le rusé et sage Ulysse – qu'il n'aime pas – au bouillant et admirable Achille. À la vie tranquille et sans gloire du premier – et de bien des hommes, il fait l'éloge de la vie brève et éclatante du second, préférant, dans ce trajet vers une mort inéluctable qu'est toute existence, l'exaltation et le risque de la course en avant à la médiocrité obscure et mesquine de la prudence.
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