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Depuis le romantisme de 1830 jusqu’aux derniers feux de Tel quel, en 1975, l’innovation littéraire et esthétique, en France, s’est constamment identifiée à l’idée de Révolution.
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Référence | 9782701147741 |
Editeur(s) | Belin |
Format | Broché |
Nb. de pages | 222 |
Langue | Français |
Dimensions | 215 x 135 |
Date parution | 27/03/2008 |
Poids | 0.3 |
Un tel rapprochement n’a pas seulement incité les écrivains à « faire » la Révolution, comme le voulait la littérature engagée, mais, pour reprendre les termes de Blanchot, à l’ « être ». La Révolution est ainsi devenue l’autre nom de la liberté poétique, événement d’une puissance inouïe, déchirant l’ordre du temps et faisant à lui seul advenir un autre monde.
Ce livre explore l’histoire de ce lieu commun qui, au fil d’un siècle et demi, se révèle étonnamment peu « commun ». En effet, la « révolution poétique » ne cesse de faire allusion à des valeurs éthiques et esthétiques différentes, dans un dialogue tendu où Maurras répond à Hugo, Paulhan à Blanchot et Barthes à Sartre, tandis que Tel Quel réécrit la révolution surréaliste en style maoïste. Au total, l’analyse de cette métaphore révèle cependant à la fois les grandes lignes d’une esthétique avant-gardiste et une pensée problématique de l’événement.
L'auteur : Laurent Jenny est professeur à l’université de Genève. Il est l’auteur, entre autres, de La Parole singulière et de La Fin de l’intériorité.
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