Afin d'optimiser votre expérience de navigation, ce site utilise des cookies. En navigant sur ce site, vous en acceptez l'usage.
Ce n'est pas un essai théorique sur la traduction, mais une illustration des problèmes que posent la traduction à travers des exemples qu'Umberto Eco a vécu : en tant qu'éditeur, en tant qu'auteur, en tant que traducteur lui-même.
0 article en stock : expédié le jour-même (commande avant 14h00) articles en stock : expédié le jour-même (commande avant 14h00)
Expédié sous 3 à 6 jours
Dernier article disponible !
Référence | 9782246659716 |
Editeur(s) | Grasset |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 464 |
Langue | Français |
Dimensions | 225 X 140 |
Date parution | 19/09/2007 |
Poids | 0.486 |
Ce sont ces trois éclairages-là que nous retrouvons sans cesse dans un texte qui fourmille d'exemples, en toutes les langues. Eco demande à ses lecteurs d'être plurilingues, et non polyglottes, nul besoin de maîtriser les langues citées pour comprendre, puisqu'on est toujours dans la comparaison.
Lorsqu'on arrive à la notion capitale de la fidélité : s'il ne cite pas le fameux traduttore-traditore (que les Français ont inventé) il nous apprend que la fidélité n'est pas la reprise du mot à mot mais du monde à monde. Les mots ouvrent des mondes et le traducteur doit ouvrir le même monde que celui que l'auteur a ouvert, fût-ce avec des mots différents. Les traducteurs ne sont pas des peseurs de mots, mais des peseurs d'âme et dans cette histoire de passage d'un monde à l'autre tout est affaire de négociation.
Voilà, le mot est lâché ; tout bon traducteur est celui qui sait bien négocier avec les exigences du monde de départ pour déboucher sur un monde d'arrivée le plus fidèle possible, non pas à la lettre mais à l'esprit. Tout donc est dans le presque du titre.
Produits déjà vus