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L’exposition présente la figure centrale de l’animal dans la peinture de Rebeyrolle qui n’a cessé de jalonner sa peinture. L’animal en est même l’emblème par excellence car il catalyse tous les grands sujets du peintre.
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Référence | 9788836635610 |
Artiste-Genre | Paul Rebeyrolle |
Auteur(s) | Textes de Elisa Farran, Franz-Olivier Giesberg et Stéphane Vacquier |
Editeur(s) | Silvana |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 64 |
Langue | Français |
Dimensions | 255 x 225 |
Technique(s) | Illustrations couleurs et n&bl |
Date parution | 2017 |
Musée | Musée Estrine, Saint-Rémy-de-Provence |
Catalogue de l'exposition Les animaux de Paul Rebeyrolle, présentée au Musée Estrine, Saint-Rémy-de-Provence (18 mars au 23 juillet 2017).
Rebeyrolle se revendiquait d’être un peintre naturaliste, dévoué aussi bien à la grande Nature qu’à la Nature humaine. Le sanglier serait un alter-ego, puissant et sauvage ; le chien, une victime de l’aliénation ; la truite, « la ruse et la beauté », etc..
Ses tableaux sont des fenêtres sur notre monde vivant où la beauté la plus pure côtoie l’horreur la plus atroce. C’est cette tension vitale présente dans chacune des peintures qui rend son oeuvre si puissante.
Rebeyrolle a toujours été à la marge. Alors que l’art de sa génération était à l’abstraction et au concept, Rebeyrolle déployait toutes les possibilités de la figuration et de la matière, pour ancrer son oeuvre dans le réel.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, il s’installe à la Ruche et prône le retour de la figuration aux côtés des peintres Bernard Buffet et Bernard Lorjou. A partir de 1968, il peint par séries les grandes dérives des mondes contemporains et comme il le dit lui-même, « La peinture n’a jamais suscité de révolution, mais si elle peut dénoncer, elle a une toute petite utilité ». Cet engagement lui vaut la reconnaissance de Sartre et Foucault qui écrivent sur son travail et aussi celle des grandes galeries internationales qui veulent représenter sa peinture.
Mais, assez vite, Rebeyrolle reprend le chemin du maquis, quittant Paris pour la Côte d’Or, cherchant l’affranchissement et la liberté. Ses pères sont les peintres classiques Rembrandt, Delacroix et Courbet, chez qui il retrouve ce gout pour le naturalisme et le peindre vrai, sans artifice, mais avec une manière de roi. Chez lui, tout et son contraire ont toujours cohabité car d’une certaine manière tout se mélange, c’est le propre de la nature humaine. La dénonciation des séries politiques alterne avec la contemplation des peintures naturalistes. L’écriture, les matières, les animaux et la délectation du peintre s’y retrouvent.
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