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Participant à l’effervescence cosmopolite de la première École de Paris, Georges Dorignac (1879-1925) développe une technique propre. Sculptant littéralement le papier, il compose des images puissantes, servies par une science irréfutable du dessin comme du modelé, de l’anatomie comme de l’expression.
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Référence | 9789461613257 |
Artiste-Genre | Georges Dorignac |
Auteur(s) | Sous la direction de Alice Massé, Sophie Barthélémy, Sandra Buratti-Hasan |
Editeur(s) | Snoeck /La Piscine |
Format | Dos carré collé |
Nb. de pages | 247 |
Langue | Français |
Dimensions | 280 x 220 |
Date parution | 2016 |
Musée | Musée La Piscine, Roubaix |
Catalogue de l'exposition Georges Dorignac, 1879-1925. Le trait sculpté, présentée au musée La Piscine, Roubaix (19 novembre 2016 -5 mars 2017).
Né à Bordeaux en 1879, Léon-Georges Dorignac rejoint Paris en 1902 où il investit vers 1910, et jusqu'à sa mort, deux ateliers de la cité d'artistes de la Ruche, dans le quartier de Montparnasse.
Aux côtés de ses amis Modigliani et Soutine, il participe à l'effervescence cosmopolite de l'école de Paris, tout en empruntant une voie singulière et indépendante. De 1911 à 1914, il exécute une série de dessins à la sanguine ou au fusain représentant des têtes aux allures de masques, des nus féminins et des figures de travailleurs. Ceux-ci, d'une puissance expressive inégalée, le révèlent alors à la critique et à de nombreux cercles d'amateurs.
Cet ouvrage met en avant son art très personnel, en se concentrant notamment sur la dimension sculpturale de son oeuvre graphique : des feuilles époustouflantes qui soulignent la massivité des volumes, la force du trait, mais aussi les nuances des valeurs obtenues par la sanguine, le fusain, les lavis et la craie, ou enfin la dignité accordée aux anonymes figures laborieuses.
La contribution de Dorignac dans le domaine des arts appliqués - tapisserie, céramique, mosaïque, vitrail -, qui témoigne de son exceptionnel "sentiment décoratif" et de l'éclectisme de son inspiration puisée tant aux sources de l'art médiéval qu'à celles de l'art oriental, y est également évoquée.
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