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Galiot de Genouillac

Renaissance française - Editions RMN - Ouvrage broché - 56 pages - Textes en Français - Publié en 2015

Jacques Galiot de Genouillac (vers 1465-1546) fait partie de ces figures oubliées de l'histoire. Pourtant sa carrière militaire de premier plan et son statut de commanditaire éclairé dans de nombreux domaines artistiques en font une figure très représentative de la situation et des ambitions de la noblesse française au temps de la Renaissance.

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Référence 9782711863082
Artiste-Genre Renaissance française
Auteur(s) Collectif
Editeur(s) RMN
Format Ouvrage broché
Nb. de pages 56
Langue Français
Dimensions 192 x 170
Technique(s) 40 illustrations
Date parution 2015
Musée Château d'Assier, Château de Coulonges-sur-l'Autize


Publié à l'occasion de l'exposition Jacques Galiot de Genouillac, l'autre vainqueur de Marignan, présenté au château d'Assier (6 juillet - 31 octobre 2015) et au château renaissance de Coulonges-sur-l'Autize (1er juillet - 31 août 2015).

Formé dans l'entourage du roi Charles VIII, Galiot de Genouillac  est proche du roi, il prend part à ses succès mais aussi à ses défaites.

Ces fonctions près du roi n'empêchent pas Galiot de se préoccuper de ses terres qui s'étendent dans tout le sud-ouest. Il y occupe également des fonctions judiciaires et militaires en tant que sénéchal du Quercy et lieutenant général de Guyenne. Sa présence se manifeste en particulier par de grandes commandes d'architecture : deux églises visent à assurer sa mémoire : la première à Lonzac où est enterrée sa première épouse et la seconde à Assier où il est inhumé. Son château familial, également à Assier, est également entièrement reconstruit pour en faire une demeure moderne.

Galiot de Genouillac apparaît comme un commanditaire éclairé, non seulement dans la pierre, mais aussi dans de nombreux autres domaines, comme les armes, les livres, la tapisserie ou le vitrail. Il n'hésite pas à faire appel à des artistes qui maîtrisent le langage nouveau de la Renaissance française, habile mélange entre des influences italiennes et des préférences nationales profondément enracinées. On y retrouve en particulier le goût pour des allusions symboliques complexes, visibles sur les tapisseries ornées de la figure du demi dieu Hercule et dans la devise aujourd'hui encore énigmatique de Galiot : « J'aime Fort. Une ».

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