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Catalogue d'exposition avec des articles permettant de saisir la place particulière occupée par le peintre A. Laugé (1861-1944) dans le pointillisme.
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Référence | 9788836614400 |
Artiste-Genre | Achille Laugé (1861-1944) |
Editeur(s) | Silvana |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 143 |
Langue | Français |
Dimensions | 280 x 240 |
Date parution | 30/10/2009 |
Poids | 0.818 |
Afficher le lien de contact | Oui |
Catalogue de l'exposition "Achille Laugé, le point, la ligne, la mire" présentée au musée de la Chartreuse, Douai (26 février 2010 - 6 juin 2010) et précedemment au musée des Beaux-Arts de Carcassonne.
Artiste d'une profonde originalité au sein du mouvement néo-impressionniste, Achille Laugé (1861-1944) quitte son village de l'Aude pour suivre l'apprentissage des Beaux-arts à Toulouse puis à Paris. Durant son séjour parisien, en compagnie de ses amis Antoine Bourdelle, Aristide Maillol, Henri Martin, il goûte peu l'enseignement académique mais s'enthousiasme comme toute sa génération pour la peinture de Puvis de Chavannes. Au Salon des Indépendants, l'oeuvre révolutionnaire de Seurat, Un dimanche à l'Ile de la Grande Jatte, bouleverse sa vision de la peinture. Mais c'est seulement après son retour vers sa terre natale en 1888, loin des cercles parisiens, qu'il adopte la division du ton.
Recréant cette manière plutôt que la recevant, il y vient seul, comme obligé face à l'intensité de la lumière méridionale, devant les paysages de Cailhau. Résistant aux critiques - plus nombreuses que les encouragements d'un petit cénacle d'amis éclairés - il juxtapose les couleurs pures, expérimente intuitivement plus que scientifiquement les rapports des primaires et des complémentaires.
Passant au cours de la décennie 1890 du petit point serré à un fin treillis de hachures, il obtient une vibration colorée qui respecte la loi du contraste simultané. A partir de 1905-1910 il élargit sa touche sans renoncer à la division des couleurs.
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